Les professeurs et directeurs de collèges accueilleront à partir du lundi 2 septembre les élèves de 9e année, sans être en mesure de détailler exactement les dispositions régissant leur premier examen scolaire. Lors d’une conférence de presse le mardi 27 août, Nicole Belloubet, l’ex-ministre de l’Éducation nationale, n’a apporté aucune clarification concernant l’avenir des modifications annoncées, malgré la demande de précision sur la réforme du certificat de fin d’études secondaires, en suspens depuis la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le brevet avait été placé au centre du « conflit des connaissances » présenté le 5 décembre 2023 par Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, qui devait être complètement remodelé en 2025. Ce dernier, qui a depuis lors assumé le rôle de premier ministre – en passe de démissionner – avait annoncé que l’examen deviendrait obligatoire pour l’admission en 10e année, et que les conditions de réussite seraient révisées pour donner plus d’importance aux examens de fin de cycle.
Malheureusement, l’année scolaire 2023-2024 a été marquée par le passage de trois ministres, des différends entre Gabriel Attal et son successeur concernant la philosophie derrière les réformes, et enfin par la dissolution de l’Assemblée, brouillant ainsi la ligne directrice. La circulaire de rentrée de Nicole Belloubet, publiée en juillet, avait certes confirmé que la note d’appréciation continue serait désormais comptabilisée à 40 % du résultat final et basée sur les notes annuelles dans chaque matière plutôt que sur l’acquisition de certaines compétences. Cependant, elle a omis de mentionner le caractère obligatoire de l’examen.
Mécontentement évident.
Aucun texte de règlement qui légaliserait ces changements n’a jamais été publié, ni soumis aux organisations syndicales, et aucun gouvernement démissionnaire ne peut en publier. Nicole Belloubet a affirmé mardi matin que les décrets qui réforment les critères d’évaluation sont « prêts » et que le ministère devrait être en mesure de « publier » à l’issue de la période de gestion des affaires courantes, pour qu’ils puissent être appliqués pour le diplôme 2025. Cependant, elle a expliqué que le plan visant à rendre le diplôme obligatoire était « en suspens à ce stade », insinuant qu’il ne serait probablement pas mis en œuvre. Dans l’équipe de Gabriel Attal, qui s’efforce de défendre le « choc des savoirs » de Gabriel Attal, qui a suscité un vif débat et a été largement réduit, on estime que « le timing n’est pas crucial, car nous parlons de la session qui aura lieu en juin, donc nous avons encore du temps, mais tout est prêt à l’avance ». La lecture de 17,42% de cet article est réservée aux abonnés.
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