Le Hezbollah a déclaré avoir achevé avec succès sa grande offensive contre Israël dimanche, rejetant les déclarations israéliennes sur l’intervention préventive comme étant sans substance. La faction chiite du Liban a révélé avoir lancé une attaque massive contre des emplacements militaires israéliens en utilisant une flotte de drones et plus de 320 roquettes. Elle a déclaré avoir ciblé et endommagé onze sites militaires dans le Nord d’Israël et le Golan occupé.
Ceci constituait, selon le Hezbollah, la « première phase » de leur stratégie de représailles pour la mort de leur haut commandant militaire, Fouad Chokr, tué lors d’un raid israélien sur Beyrouth le 30 juillet.
Israël a déclaré avoir effectué des « frappes préventives » au Liban pour anticiper cette « attaque majeure », avec pour objectif de protéger ses citoyens contre les risques potentiels. Les forces israéliennes ont détruit des milliers de rampes de lancement de roquettes du Hezbollah avec environ 100 de leurs avions, selon les déclarations de l’armée. Le Hezbollah a été soutenu par l’Iran a lancé plus de 150 projectiles du Liban vers Israël.
Les militaires israéliens sont actuellement en train d’évaluer les dommages causés par l’attaque. Cependant, d’après le porte-parole de l’armée, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, ceux-ci sont considérés comme « mineurs ».
Un raid israélien a fait un mort au sud du Liban, comme l’a confirmé le ministère de la santé libanais. Ils ont également signalé deux victimes, dont un Syrien, suite à l’agression d’un drone israélien sur une voiture à Khiam.
Pendant ce temps, en Israël, un état d’urgence a été déclaré pour une durée de quarante-huit heures. En conséquence, de nombreuses compagnies aériennes, dont Air France et sa filiale à bas prix Transavia, ainsi que British Airways, ont suspendu leurs vols en direction de Tel-Aviv. La suspension restera en vigueur jusqu’au 26 août pour Air France et Transavia, et jusqu’au 28 août pour British Airways.
Benyamin Nétanyahou assure qu’il fera « tout son possible » pour assurer la « sécurité » des citoyens vivant dans le nord du pays, une région qui partage ses frontières avec le sud du Liban et qui est la cible principale du Hezbollah.
Ces raids interviennent en pleines négociations au Caire, où l’on tente de mettre fin à la guerre qui a éclaté dans la bande de Gaza suite à l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.
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