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24 août 2024 10 h 11 min

« Second Gentleman » Emhoff séduit démocrates avec autodérision

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Lors de la convention démocrate, Doug Emhoff, le mari de Kamala Harris, a animé avec humour la séquence dédiée à la communauté juive. « Selon ma mère, Kamala est celle qui a eu le privilège de m’épouser », a-t-il déclaré avec amusement le 20 août. Cet avocat de 59 ans originaire de Los Angeles s’adressait à ses parents, des Juifs de Brooklyn résidant dans les tribunes du palais des congrès de Chicago. Ses mots étaient un savant mélange d’humilité et de fierté.

Depuis quatre ans, Emhoff est le premier « Second Gentleman » des États-Unis, et espère bien devenir le premier « Premier Gentleman ». Il a fait une rétrospective de sa vie, depuis son enfance à Brooklyn où son père était cordonnier jusqu’à sa vie actuelle en Californie. Il a parlé des efforts qu’il a faits, du vélo à l’école hébraïque, puis du bus après le déménagement familial pour Los Angeles. Il a évoqué comment il gagnait de l’argent en travaillant chez Mc Donald’s, avant de suivre des études de droit à Los Angeles.

La rencontre avec sa future épouse, Kamala, alors procureure de Californie, était un aspect touchant de son récit. Il a raconté leur « blind date » en 2013 et comment il lui avait laissé un premier appel court et affectueux à 8h30 du matin. « Qui oserait appeler à 8h30 du matin? Eh bien, moi, j’ai composé son numéro! », a plaisanté M. Emhoff. Il a enfin raconté comment Kamala adore écouter ce message chaque année le jour de leur anniversaire.

Kamala a épousé Doug en 2014, son premier mariage, mais le deuxième pour Doug qui avait eu deux enfants, Ella et Cole, de son premier mariage. L’épisode offre un aperçu de la vie familiale alors que Kamala Harris a été critiquée par le vice-président désigné de Donald Trump, J.D. Vance, pour ne pas avoir eu d’enfants biologiques. Cependant, ses beaux-enfants ont toujours été sa « priorité ». Kamala notait que les relations familiales recomposées peuvent être parfois compliquées, mais une fois qu’ils ont commencé à l’appeler « Momala », elle avait la certitude que tout se passerait bien, comme l’a souligné M. Emhoff.

Avant son discours, son beau-fils Cole a présenté une vidéo illustrant son père dans le rôle humoristique de « Second Gentleman », souvent seul et masqué sur les gradins vides du Capitole à cause de la Covid-19 en 2021, ou faisant de petits signes à sa femme, la vice-présidente assise à la présidence du Sénat. Cole a alors exprimé sa surprise en voyant son père dans cette situation. Bien que doux et non macho, Doug s’avère ferme si nécessaire, comme l’atteste une vidéo le montrant repousser un intrus avec une expression digne d’une comédie hollywoodienne, provoquant l’amusement général.

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