Voici notre dernière mise à jour sur la situation d’hier. Au milieu d’un conflit ininterrompu entre Israël et le Hamas sur le territoire palestinien, des intermédiaires israéliens ont été présents aux pourparlers tenus au Caire le vendredi 23 août, avec l’espoir d’une trêve et la libération des otages dans la bande de Gaza. L’ONU rapporte que les ordres consécutifs d’évacuation de l’armée israélienne, onze en tout au cours des trois premières semaines d’août, ont provoqué la rélocation de 90% des 2,1 millions de Gazaouis depuis l’initiation de la guerre le 7 octobre.
Une semaine avant ces négociations, des discussions à Doha avaient lieu entre les négociateurs américain, qatari et égyptien et les hauts responsables des agences de renseignement israéliennes, le Mossad (dirigé par David Barnea) et le Shin Beth (dirigé par Ronen Bar).
A propos des pourparlers au Caire pour une trêve à Gaza, la Maison Blanche assure que des progrès ont été réalisés. Contrairement aux allégations selon lesquelles les négociations sont sur le point d’échouer, le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, a insisté sur le fait qu’il y a effectivement eu des avancées. « Nous avons besoin que les deux parties se réunissent maintenant et travaillent à la mise en œuvre » d’un accord, déclare-t-il.
William Burns, directeur de la CIA, et l’éminent diplomate Brett McGurk font partie de ceux qui participent à ces dialogues, comme l’a confirmé John Kirby. « Les premiers échanges que nous avons eus au Caire hier soir étaient constructifs. Nous espérons donc maintenir cette dynamique ici au cours des deux prochains jours », a-t-il déclaré.
D’après John Kirby, les États-Unis continuent de croire que Benyamin Nétanyahou a consenti à leur proposition, malgré son insistance sur le maintien de troupes israéliennes à la frontière Gaza-Égypte, créant une divergence avec Washington et Le Caire. Kirby, le porte-parole américain, a une fois de plus pressé le Hamas d’accepter l’offre faite la semaine dernière lors de pourparlers au Qatar.
Le ministère de la santé du Liban a rapporté que des frappes israéliennes ont entraîné la mort de sept personnes, dont un enfant, ce vendredi au sud du Liban. Trois d’entre elles, tuées lors d’une frappe à Tayr Harfa, étaient des combattants du Hezbollah, a confirmé une source proche du mouvement islamiste à l’Agence France-Presse. L’armée israélienne, pour sa part, a déclaré que ses avions ont « éliminé » des membres d’une « cellule terroriste planifiant d’attaquer » depuis la région de Tayr Harfa.
Le ministère de la santé du Liban a en outre déclaré que quatre autres personnes, dont un enfant de sept ans, ont été tuées lors de trois autres attaques israéliennes au sud du Liban, où des coups de feu de chaque côté de la frontière sont presque quotidiens depuis le 7 octobre.
Le ministre français des affaires étrangères a averti contre la « continuation des actes de prolifération déstabilisateurs » de l’Iran au cours d’une discussion avec son nouvel homologue iranien, Abbas Araghtchi, un mois après l’élection du nouveau président iranien, le réformiste Massoud Pezeshkian.
Stéphane Séjourné a exprimé une profonde préoccupation concernant l’escalade des tensions dans la région, incitant la République islamique à tout mettre en œuvre pour prévenir une crise régionale qui n’aurait aucun avantage pour quiconque, comme indiqué dans une déclaration du Quai d’Orsay. Le ministre français des Affaires étrangères a insisté sur le fait que l’Iran doit exhorter les acteurs qu’il soutient dans la région à faire preuve de retenue. Téhéran et ses alliés régionaux au Liban, en Irak et au Yémen ont menacé Israël de revanche suite au décès de l’ancien leader du Hamas à Téhéran le 31 juillet, l’accusant d’être responsable. Stéphane Séjourné a également réaffirmé que la priorité absolue de la France était d’obtenir la libération immédiate de nos compatriotes détenus en otage en Iran.
En parlant d’attaques des Houthistes, les Philippines ont conseillé à leurs marins de restreindre leur navigation en mer Rouge, car les rebelles houthistes basés au Yémen ont augmenté leurs attaques contre la marine marchande utilisant cette route stratégique. Le Ministère des Affaires Étrangères a annoncé que « Les citoyens philippins devraient éviter la région à moins que leur survie n’en dépende », soulignant que « l’aggravation du conflit en Mer Rouge pose une menace très réelle à tous les marins philippins travaillant dans la zone ». Le ministère a également informé les marins philippins de rester vigilants et d’exercer leur « droit de refus de navigation » en raison des risques présumés.
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