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« Riposte réorganisée contre Mpox au Congo »

Dans le contexte actuel de l’épidémie de la variole du singe, aussi connue sous le nom de mpox, la République démocratique du Congo (RDC) se mobilise efficacement. Un cas initial du nouveau clade 1b a été reconnu par les autorités sanitaires de Libreville au Gabon, concernant un jeune individu revenant d’un voyage en Ouganda.

Une réunion a été organisée par le ministère de la santé congolais avec l’Agence de santé publique de l’Union africaine et CDC Africa. L’objectif était de réviser leur stratégie contre l’épidémie de mpox, suite à la mise en place de ‘l’état d’alerte continentale maximum’ par l’Agence panafricaine. Cet état d’alerte a été élargi à l’échelle international par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le jour suivant, après avoir découvert un cas du nouveau clade en Suède et en Thaïlande.

Le plus récent rapport du CDC Africa, datant du Vendredi 23 Août, fait mention de 17 342 cas potentiels en RDC, dont 3 167 qui ont été confirmés par l’Institut national de santé publique, et 582 décès. « C’est davantage que le nombre total de cas pour l’année 2023 », a mis en garde le docteur Louis Albert Massing, coordinateur médical de Médecins sans frontières (MSF) pour le pays tout entier. L’organisation non-gouvernementale française est un partenaire clé des autorités sanitaires congolaises, qui ont spécifié que toutes les vingt-six provinces du pays ont signalé au moins quelques cas.

Les victimes les plus touchées sont les enfants.

Le ministre de la santé de Kinshasa, Samuel Roger Kamba, a récemment confirmé que le pays recevrait les premières donations de vaccins lors de la semaine du 26 septembre. L’urgence actuelle de la situation a été soulignée, compte tenu de l’augmentation rapide du nombre de cas de la maladie endémique depuis les années 1970, le mpox. Malgré les promesses de dons de vaccins des États-Unis (75 000 doses), de l’Union européenne (215 000 doses) et de la France (100 000 doses), c’est le Japon qui s’avère le plus généreux, avec l’annonce d’un envoi de 3,5 millions de doses depuis son stock.

La situation épidémiologique actuelle met en relief le besoin crucial du pays pour l’aide internationale. Le coût élevé du vaccin (100 euros par dose) présente un obstacle majeur pour la mise en place d’une campagne de vaccination en RDC, un programme qui était prévu pour l’Est du pays dès octobre, avec pour objectif de vacciner entre 70 000 et 100 000 individus. Face à la détérioration rapide de la santé publique, le pays doit maintenant se préparer à rassembler 10 millions de doses de vaccin d’ici 2025.

La maladie se répand rapidement, avec une variante plus transmissible, le clade 1b, qui continue d’étendre son influence à travers le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda et la République centrafricaine. D’autres pays, dont le Gabon et le Kenya, sont également touchés. En réponse à la propagation rapide de la maladie, Nairobi et Kampala ont décidé de renforcer leurs contrôles sanitaires aux frontières aériennes et terrestres.

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