Tim Walz, candidat à la vice-présidence américaine sur le billet de Kamala Haris, a adopté le rôle symbolique du « coach » et du « voisin » bienveillant, tel que compris dans l’imaginaire américain, lors de son apparition à la convention démocrate le mercredi 21 août. Dans le passé, il a servi comme entraîneur de football dans son lycée de la petite ville de Mankato, à 130 km au sud de Minneapolis. Il est également originaire d’un petit village au cœur des plaines désolées du Nebraska.
Cet événement a probablement été le point culminant de la carrière politique de cet homme, qui était quasiment inconnu avant que Mme Harris ne l’élise comme son co-équipier au début du mois d’août, à la grande surprise de tous. Depuis lors, le Parti démocrate et les médias favorables ont travaillé à créer une image légendaire de Walz, gouverneur du Minnesota. Il a été choisi devant Josh Shapiro, un gouverneur centriste de Pennsylvanie, et Mark Kelly, sénateur de l’Arizona, pour compenser la controverses politique d’immigration de Joe Biden.
Le candidat à la vice-présidence est perçu comme un homme jovial et de gauche, réconfortant avec ses cheveux blancs et son allure de grand-père, bien qu’il n’ait que 60 ans. Il incarne l’optimisme résolu, contrastant avec l’obscurité de la campagne républicaine de Donald Trump. Lors de son discours à la convention, il a remercié les militants pour leur « joie de cette lutte ».
Pour établir l’image du mentor. Initialement, Amy Klobuchar, la sénatrice du Minnesota, avait présenté : « Au Minnesota, nous avons confiance en un formateur capable de mener une équipe classée vingt-septième à la victoire. » Dans une courte vidéo, d’anciens élèves ont honoré celui qui les avait guidé, inspiré vers l’enseignement, et passionné. Un mentor progressiste qui comprenait les changements de la société et les encourageait.
Ainsi, il est devenu la référence pédagogique pour les étudiants homosexuels du lycée. Gwen Walz, son épouse et collègue enseignante, a valorisé l’engagement de son mari : « Sa salle de classe était souvent plus bruyante que la mienne, mais j’étais à même d’entendre son dévouement.» Enfin, juste avant son discours, son ancienne équipe de football a rejoint la scène et M.Walz a pu rapidement se vanter: « Nous avons remporté le championnat de l’État. »
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