Le crash de l’hélicoptère ayant entraîné la mort de l’ancien président iranien Ebrahim Raïssi et de ses proches en mai dernier a été attribué à des conditions climatiques défavorables et à un surplus de poids dans l’appareil, comme l’a rapporté Fars, l’agence de presse iranienne. Mercredi 21 août, l’agence a fait savoir que l’enquête sur le tragique incident a été « intégralement clôturée », en se basant sur les déclarations d’une source de sécurité qui a eu connaissance des résultats de l’investigation.
« Les services de sécurité et de renseignements ont terminé leurs investigations approfondies, et il est indubitablement établi que ce qui s’est produit est un accident », a affirmé cette source à Fars. L’agence de presse indique que l’enquête attribue le crash à des conditions météorologiques défavorables et à l’incapacité de l’hélicoptère à monter en altitude, du fait d’un excédent de passagers par rapport aux normes de sécurité. L’enquête a révélé que deux passagers de plus que prévu étaient présents à bord.
L’investigation, désormais terminée, a écarté, selon la déclaration de Fars, la possibilité d’une « interférence ou d’un détournement des systèmes électroniques » de l’appareil, et garantit que « aucune présence d’agents chimiques ou de substances dommageables n’a été détectée lors de l’investigation ». En mai, l’armée iranienne avait aussi affirmé ne pas avoir trouvé de traces d’actes criminels pouvant être à l’origine du crash de l’appareil.
Cependant, peu après que Fars ait rendu son information publique, le haut commandement des forces armées iraniennes a « vigoureusement nié » le fait que le crash de l’hélicoptère ait été en partie lié à un excédent de poids de l’appareil.
Le communiqué émis par l’état-major a démenti les allégations diffusées par Fars, stipulant que deux individus supplémentaires étaient présents dans l’hélicoptère, ce qui contredisait les règles de sécurité. Il a été diffusé sur un portail de la télévision d’Etat. Ils ont également mis en garde les médias sur la divulgation d’informations sur la défense et la sécurité.
Sept personnes, y compris le président iranien et son ministre des affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, étaient à bord de l’hélicoptère. Le président décédé, âgé de 63 ans, rentrait d’une cérémonie d’inauguration d’un barrage à la frontière avec l’Azerbaïdjan quand l’accident d’hélicoptère a eu lieu le 19 mai, dans une région montagneuse du nord-ouest du pays, pendant la pluie et dans un brouillard épais.
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