To Lam, le nouveau secrétaire général du Parti communiste vietnamien (PCV), a choisi la Chine comme destination de son premier voyage officiel à l’étranger du 18 au 20 août. Cette visite souligne l’intention mutuelle de renforcer les relations stratégiques compte tenu des liens profonds entre les deux partis communistes. Anciennement ministre de la sécurité publique (police), Lam a assumé le rôle de président le 22 mai avant d’être nommé secrétaire général par le comité central du PCV le 3 août, succédant à Nguyen Phu Trong, décédé le 19 juillet.
Lam a inauguré sa visite à Guangzhou en commémoration du centenaire des « activités révolutionnaires » de Ho Chi Minh, le père de l’indépendance vietnamienne, dans la province du Guangdong. À Pékin, il a eu des rencontres avec Xi Jinping, ainsi que trois autres membres du comité permanent du Parti communiste chinois (PCC).
Au cours de rendez-vous, quatorze protocoles d’accord ont été signés, qui comprennent la collaboration entre divers ministères et instituts dans les domaines de la gouvernance, des technologies de l’information et des médias. Pour la première fois, il a été question d’un projet ferroviaire soutenu par la Chine, qui reliera la capitale laotienne, Vientiane, au port vietnamien de Vung Ang. Étant donné que Vientiane est déjà connecté à la Chine par un train, ce projet appuie les « nouveaux chemins de la soie » de Pékin à travers l’Asie du Sud-Est.
Pékin a fait valoir les autres projets de rail entre elle et le Vietnam, étant donné qu’elle détient un excédent commercial avec Hanoï grâce aux importations chinoises qui alimentent l’ingénierie d’exportation vietnamienne. Ces importations stimulent le commerce avec leurs deux plus grands marchés, les États-Unis et l’Union européenne.
En outre, ce voyage en Chine survient après la visite de Xi Jinping à Hanoï en décembre 2023. C’est là que Pékin a obtenu l’engagement ferme du Vietnam de construire avec la Chine une « communauté de destin commun », qui peut être vue comme une extension des « nouvelles routes de la soie » que Hanoï a tardé à adopter. Cela a suivi un changement marquant dans les relations entre le Vietnam et les États-Unis trois mois auparavant, où l’ancien ennemi a été élevé au même niveau diplomatique que la Chine et la Russie. Le Vietnam est aussi promu par Washington comme un lieu d’investissement alternatif à la Chine.
La lecture de l’article complet est réservée aux abonnés, avec encore 58.77% du contenu à découvrir.
Laisser un commentaire