Imran Khan, ancien Premier ministre du Pakistan, incarcéré à la prison d’Adiala à Rawalpindi depuis août 2023, envisage de se présenter pour devenir le prochain chancelier d’Oxford, l’illustre université britannique. Cette candidature a été officiellement confirmée le 18 août par Sayed Zulfiqar, Bukhari, porte-parole de son parti, le Mouvement pour la justice du Pakistan (PakistanTehreek-e-Insaf). Actuellement, le poste est tenu par Chris Patten, l’ancien gouverneur de Hong Kong, dont le départ est imminent.
Khan, qui est âgé de 71 ans, est un membre honorifique du Keble College d’Oxford où il a étudié la philosophie, la politique et l’économie pendant les années 1970. En plus, ses deux fils résident à Londres avec leur mère, Jemima Goldsmith, la fille du milliardaire James Goldsmith.
Les intentions précises derrière cette candidature n’ont pas été clairement exprimées. On pourrait se demander si Khan vise à renouer avec la visibilité internationale qu’il avait avant son emprisonnement, ou s’il envisage un possible exil. Toutefois, il a toujours soutenu qu’il ne quitterait jamais son pays, une affirmation qui le distingue de son prédécesseur, Nawaz Sharif. Sharif, qui a été destitué du pouvoir en 2017, a négocié son départ pour Londres pour des raisons de santé, lui permettant ainsi de sortir de prison.
Transformant les mots et la syntaxe du texte original, nous obtenons ce nouveau texte : / »En 2022, suite à un vote de défiance du Parlement, Imran Khan a été dépouillé de ses pouvoirs et incarcéré pour avoir défié l’autorité militaire. Il a vu dans l’armée la coupable de sa chute et a massivement mobilisé la rue. Sa libération de la cellule semble presque impossible avec une myriade de procédures à son encontre. Chaque acquittement est suivi d’une nouvelle accusation par les autorités. L’homme qui est le plus aimé dans le pays représente un danger pour la famille Sharif qui gouverne, ainsi que pour les forces armées. Pourtant, malgré les défis auxquels son parti a été confronté pour participer aux élections législatives en février, ses candidats avaient été choisis en premier par les électeurs.
Le 13 juillet, lui et Bushra Bibi, sa troisième femme, ont été acquittés par un tribunal d’Islamabad et leur libération a été ordonnée. Cependant, ils sont restés en détention. Le couple avait été condamné à sept ans de prison lors d’un jugement initial, pour ne pas avoir respecté la période requise entre le divorce de Bushra Bibi et leur mariage selon la loi islamique.
Enoncé ‘constamment surveillé’
Dans une interview écrite accordée à ITV News, un média britannique, par le biais de ses avocats, Imran Khan a parlé de sa situation en prison. « Je suis enfermé dans une cellule de 7 pieds sur 8 [soit 2,13 mètres sur 2,43] depuis presqu’une année, un lieu normalement destiné aux terroristes et aux condamnés à mort. Je suis constamment surveillé, privé de toute intimité », a-t-il partagé, affirmant qu’il est « mentalement et physiquement prêt pour la bataille qui [les] attend ». « Le véritable changement démocratique et la liberté au Pakistan ne seront jamais sans difficultés », a t-il fait remarquer. »/
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