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« Ex haineux : communication limitée aux enfants »

Valérie Trierweiler a cultivé une certaine notoriété en détaillant sa relation avec l’ex-président français, François Hollande. Le 9 novembre 2015, un dimanche soir à minuit et demie, elle a publié sur Twitter une photo d’elle portant un t-shirt écrite « Je suis trop sexy pour mon ex », faisant implicitement référence à Hollande. L’année précédente, elle avait déjà fait des vagues avec son ouvrage autobiographique « Merci pour ce moment » (Les Arènes, 2014), éclairant sa rupture avec Hollande. Ce livre controversé, lu par des centaines de milliers de personnes dans plus de douze pays, incluait une remarque mordante sur les « sans-dents » qui est restée associée à l’image de Hollande.

Deux ans avant cette publication, Trierweiler avait déjà suscité des remous en soutenant Olivier Falorni, un candidat dissident aux élections législatives, contre Ségolène Royal, une autre de ses ex. Chacune de ces actions a déclenché une vague de critiques acerbes à l’encontre de Trierweiler, souvent dépeinte comme l’ex rancunière et mordante.

Malgré des accusations de sexisme et l’image de la « folle ex », qui lui ont souvent été attribuées, Trierweiler a toujours nié vouloir nuire à Hollande. «  »Ce n’est pas une vendetta, ni une vengeance », a-t-elle dit à la BBC. « Ce n’est pas pour le détruire, c’est pour me reconstruire. » Elle résume son livre comme une « histoire d’amour » selon la majorité des commentaires qu’elle a reçus.

L’amertume a remplacé l’amour. C’est une expérience malheureuse vécue par plusieurs, y compris Jacques (un pseudonyme), 45 ans. Depuis une décennie, il vit ce calvaire. Cela fait dix ans que lui et son ex-conjointe n’habitent plus ensemble, suite à une séparation conflictuelle qui les a conduits devant un juge familial concernant la garde de leurs deux progénitures. Depuis, le professionnel de santé a déménagé pour vivre près de Blois avec sa nouvelle partenaire, avec qui il a deux enfants. La garde partagée est toujours en vigueur: ses enfants aînés passent une semaine avec lui et une semaine avec leur mère. « Lorsque je conduis les enfants chez elle, je peux laisser le sac de vêtements à l’intérieur, mais je ne peux pas entrer dans la maison, qu’il pleuve ou qu’il neige. Je n’ai jamais mis les pieds sur son tapis de porte. Au bout du couloir, une cabane de jeu pour les enfants est visible. Un jour, ma fille [de mon deuxième mariage] voulait jouer avec ses sœurs aînées. Mon ex n’a pas permis qu’elle y entre. » Pour lire l’intégralité de cet article, vous devez être abonné. Il vous reste encore 75.85% de l’article à découvrir.

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