La disparition du célèbre acteur français Alain Delon a suscité des réactions massives. L’icône du cinéma est décédée à l’âge de 88 ans chez lui à Douchy, dans le Loiret, comme l’ont rapporté ses trois enfants à l’Agence France-Presse. Sa mort a été largement commentée en France et à l’étranger, recevant de multiples hommages, notamment au Japon et en Italie, où Delon jouissait d’une grande popularité. Le président français Emmanuel Macron a honoré Delon en le qualifiant de « monument français » qui a « fait rêver le monde », tandis que Brigitte Bardot a exprimé être « dévastée ». Thierry Frémeaux, délégué général du Festival de Cannes, a mis en avant son « éclatante filmographie » et l’impact durable qu’il a laissé.
Alain Delon, qui avait brillé dans de nombreux films comme Plein Soleil (1960), Rocco et ses frères (1960), Le Guépard (1963) et La Piscine (1969), avait été peu vu au cinéma depuis la fin des années 1990. Cependant, il avait fait une apparition à Cannes en Mai 2019 pour recevoir une Palme d’or d’honneur.
Par ailleurs, la France insoumise (LFI) menace d’initier une procédure de destitution contre Emmanuel Macron. Publié dans La Tribune le 18 août, LFI accuse Macron de « coup de force institutionnel contre la démocratie » suite à son refus de reconnaître les résultats des élections législatives de juillet.
En préparation à la formation d’un gouvernement que Monsieur Macron envisage de consulter le 23 août, plusieurs voix politiques ont exprimé leurs préoccupations. Jean-Luc Mélenchon du Mouvement, Manuel Bompard son coordinateur, et Mathilde Panot la présidente du groupe parlementaire de LFI à l’Assemblée nationale, craignent que le Président ne tienne pas compte des résultats des législatives lors de la nomination du Premier ministre. Ils affirment que le Président aurait l’intention de nommer un nouveau chef de gouvernement sans respecter les votes. Le 23 juillet dernier, M. Macron a rejeté l’idée de nommer la représentante du NFP, Lucie Castets, Premier ministre, avançant qu’elle ne serait pas en mesure de rassembler une base suffisante au sein de l’Assemblée pour gouverner.
Dimanche, ce mouvement initié par LFI a été rejeté par d’autres parties du NFP. La démarche n’a été soutenue que par LFI, selon le premier secrétaire du Parti Socialiste (PS), Olivier Faure, qui a commenté à X. En réponse à une sollication de l’Agence France Presse, la secrétaire nationale des Ecologistes, Marine Tondelier, exprime que chaque parti réagit à sa propre manière face à l’obstination d’Emmanuel Macron à rester sur le même cap, ce qu’elle considère comme une position inquiétante. Quant aux Ecologistes, ils mettent tout en œuvre pour que Lucie Castets soit nommée dans les plus brefs délais, ajoute-t-elle.
Des sentiments similaires sont partagés par le Parti communiste, qui confie à l’AFP que LFI fait le choix précoce de préparer une candidature à la présidentielle. Pour eux, respecter les résultats des législatives passe avant la préparation à de nouvelles élections présidentielles, conclut le parti.
Dans une conversation récente avec La Tribune, Frédéric Valletoux, le ministre de la santé sortant, a évoqué la possibilité que la nouvelle variante du virus mpox se manifeste en France de manière sporadique et probablement bientôt. Face à la diffusion rapide de cette nouvelle variante virale, connue sous le nom de « clade 1b », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, mercredi dernier, déclenché son niveau d’alerte maximal, tandis que sa filiale européenne a prévenu que l’Europe pourrait voir de plus en plus de cas importés « dans les jours à venir ». Depuis le début de l’année, l’Union africaine a enregistré 15 636 cas suspects et 3 101 cas confirmés de mpox, avec 1 200 nouveaux cas en une semaine seulement, selon un rapport publié le samedi 17 août. Au total, douze pays africains ont enregistré 541 décès.
Par ailleurs, suite à l’échec des pourparlers de cessez-le-feu avec le Hamas lors du onzième mois de guerre destructive à Gaza, Benyamin Nétanyahou pointe du doigt le Hamas comme responsable. Les efforts diplomatiques internationaux sont en cours pour empêcher l’extension du conflit, après les menaces d’attaque formulées par l’Iran et ses alliés contre Israël.
Après les discussions au Qatar, les représentants israéliens ont montré un « optimisme prudent », en anticipant la reprise des discussions au Caire la semaine prochaine. Cependant, le Hamas a condamné samedi ce qu’il a qualifié de « diktats américains » et a accusé Israël d’avoir imposé de « nouvelles conditions », y compris le maintien de ses forces à la frontière entre Gaza et l’Égypte, et un « droit de veto » sur la libération de certains prisonniers palestiniens. Le groupe islamiste palestinien appelle à la mise en œuvre du plan annoncé par le président américain Joe Biden le 31 mai.
Benyamin Nétanyahou, Premier ministre israélien, a rejeté la responsabilité de l’impasse dans les discussions sur le Hamas, comme mentionné dans un communiqué de son bureau dimanche : « Jusqu’à présent, le Hamas s’est obstinément refusé à envoyer un représentant aux négociations à Doha. En conséquence, la pression devrait être exercée sur le Hamas et son chef, [Yahya] Sinouar, et non sur le gouvernement israélien », a écrit M. Nétanyahou.
Par ailleurs, l’Ukraine poursuit son intervention en Russie, affirmant dimanche avoir détruit un autre pont stratégique dans la région russe de Koursk, où ses troupes conduisent une offensive sans précédent depuis douze jours. Moscou, pour sa part, a réitéré qu’elle « repoussait » les attaques ukrainiennes par l’envoi de renforts, infligeant de lourds dommages à son adversaire.
En outre, l’armée russe affirme continuer sa progression dans l’est de l’Ukraine, en revendiquant notamment dimanche la capture d’un village à une quinzaine de kilomètres de la ville de Pokrovsk, un important carrefour logistique dans l’est de l’Ukraine, qu’elle vise depuis plusieurs mois.
Dans le même temps, la Russie a rejeté dimanche des allégations du Washington Post, selon lesquelles une offensive ukrainienne dans la région de Koursk aurait compromise des pourparlers indirects entre Moscou et Kiev, dont le but était de mettre fin aux attaques sur les infrastructures électriques et énergétiques des deux pays.
D’après le journal américain, les délégués des deux pays prévoyaient de se rendre à Doha ce mois-ci pour négocier un accord par l’intermédiaire d’un médiateur qatari. Cependant, le rendez-vous a été annulé suite à l’intervention militaire ukrainienne dans la région russe de Koursk, initiée le 6 août. « Aucun accord n’a été brisé car il n’y avait aucun accord à briser », a déclaré dimanche la porte-parole du ministère des affaires étrangères russe, Maria Zakharova.
En outre, Katarzyna Niewiadoma, originaire de Pologne, a gagné le Tour de France féminin 2024. Emmanuel Macron, en visite à Bormes-les-Mimosas, a appelé à l’unité lors du 80ème anniversaire de la libération de la ville. De son côté, le Parti démocrate, de nouveau optimiste, se prépare à célébrer l’ascension de Kamala Harris.
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