Les pourparlers de paix organisés à Doha, au Qatar, le 15 et 16 août, entre les délégués israéliens et les médiateurs des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar, ont été classés par l’administration américaine comme les « ultimes discussions ». Ces négociations ne servaient pas uniquement à rétablir les discussions d’un accord de trêve entre Israël et le Hamas après dix mois de conflit à Gaza, mais aussi à empêcher un affrontement régional en persuadant le Hezbollah libanais et l’Iran d’abandonner leurs projets de représailles contre Israël suite aux assassinats de leaders du Hezbollah et du Hamas à Beyrouth et Téhéran, le 31 juillet. Après deux jours de dialogue, les médiateurs ont exprimé un optimisme mesuré, une proposition révisée ayant été présentée par les États-Unis visant à « combler les lacunes » pour une trêve entre Israël et le Hamas. Le président américain Joe Biden a confirmé que le compromis est « plus proche qu’il ne l’a été il y a trois jours », bien que le succès total n’ait pas été atteint. Cette proposition repose sur le plan Biden présenté le 31 mai, qui prévoit une trêve de six semaines avec un retrait israélien des zones très peuplées de Gaza et la libération d’une partie des 115 otages restants détenus par le Hamas en échange de prisonniers palestiniens.
L’administration de la Maison Blanche aspire à finaliser un accord avant la fin de la semaine prochaine. Afin de continuer les pourparlers, notamment ceux d’ordre technique, une réunion a été programmée au Caire, en Egypte. Le Hamas, informé du déroulement des discussions, a déjà exprimé son opposition à la proposition américaine qui inclut de « nouvelles exigences » israéliennes.
Le Hamas est soumis à une pression considérable
L’un des responsables a souligné parmi les points problématiques le « maintenance de troupes » israéliennes sur le trajet de Philadelphie, le long de la frontière de Gaza et de l’Egypte. Cette demande avait été avancée par Benyamin Nétanyahou à la fin du mois de juillet pour contrer la contrebande d’armes avec l’Egypte, bien que l’armée israélienne elle-même considère plus nécessaire leur présence.
L’article n’est pas intégralement disponible, 63.78% reste à lire. Le reste est accessible uniquement aux abonnés.