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17 août 2024 1 h 09 min

« Négociations trêve Gaza: Nouvelle proposition US »

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Les négociations concernant le cessez-le-feu et la libération des captifs à Gaza reprendront à Le Caire la semaine prochaine, suite à un round de discussions de 48 heures à Doha. Ces pourparlers ont été qualifiés de « constructifs » et menés dans une « atmosphère » positive, d’après un communiqué conjoint des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte publié le 16 août.

Washington a révélé avoir proposé un nouvel accord de compromis, soutenu par l’Égypte et le Qatar, pour « combler les écarts restants », en se concentrant sur la « mise en œuvre » d’un accord par Israël et le Hamas, selon une déclaration de la Maison Blanche.

Cette proposition américaine se base sur un plan établi par le président des États-Unis, Joe Biden, fin mai, qui établit plusieurs étapes pour arrêter les hostilités et libérer les captifs pris lors de l’assaut du 7 octobre dans le sud d’Israël.

Des responsables du Hamas ont rejeté les « nouvelles conditions » d’Israël dans la proposition des médiateurs américains, qataris et égyptiens, selon des propos recueillis auprès de deux de ses dirigeants par l’Agence France-Presse. Ces « nouvelles » conditions israéliennes comprennent le maintien des forces dans la bande de Gaza, le long de la frontière avec l’Égypte, a déclaré un dirigeant du mouvement islamique sous couvert de l’anonymat. « Nous n’accepterons rien de moins qu’un cessez-le-feu total, le retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza et le retour des déplacés, un accord d’échange » de prisonniers contre des otages, a-t-il ajouté.

Selon un communiqué, des officiels de haut rang de nos administrations devront se rendre au Caire avant la fin de la semaine prochaine dans le but de finaliser un accord. Ils estiment que le chemin est à présent dessiné pour atteindre cet objectif et ainsi sauver des existences, alléger le fardeau de la population de Gaza et réduire les tensions régionales, précisent les trois nations.

Comme l’ont souligné les chefs d’État de ces trois pays la semaine précédente, « Il ne faut plus perdre de temps ni trouver d’excuse pour tout retard additionnel. Il est l’heure de libérer les otages et les prisonniers, de démarrer le cessez-le-feu et d’implémenter cet accord », insiste le communiqué de la Maison Blanche.