A deux jours de l’activation par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de son niveau d’alerte sanitaire le plus critique en raison de la recrudescence de la maladie en Afrique, le Pakistan a signalé son premier cas de mpox sur son sol le vendredi 16 août. « Le premier cas de mpox a été détecté au Pakistan », a déclaré le porte-parole du Ministère de la Santé dans une déclaration, ajoutant que l’individu infecté provenait d’un pays du Golfe.
Entre temps, la Chine commence à prendre des mesures préventives. Pékin a déclaré vendredi qu’elle renforcerait ses contrôles sur les personnes et les biens qui pourraient avoir été en contact avec le virus du mpox.
Il provoque une maladie virale du même nom, autrefois appelée variole du singe et qui se propage de l’animal à l’humain. Il peut également être transmis par un contact physique proche avec une personne infectée par le virus. Elle se manifeste principalement par des pustules et de la fièvre.
Des mesures qui resteront en vigueur pendant six mois
Les personnes en provenance de pays ou de régions touchées par le mpox et « qui ont été exposées à des cas » de la maladie ou qui « présentent des symptômes » sont tenues de « se déclarer auprès des douanes » à leur arrivée en Chine, selon un communiqué des douanes chinoises.
« Les officiers des douanes appliqueront des mesures médicales et procéderont à des prélèvements et des tests conformément aux procédures », ont-ils précisé. En outre, les véhicules de transport, les conteneurs ou les marchandises provenant de zones touchées « qui sont contaminés ou qui pourraient l’être » doivent être désinfectés, selon le communiqué. Ces mesures seront en vigueur à compter de vendredi et pendant six mois.
La première apparition d’une variante du virus mpox, réputée plus dangereuse et contagieuse, a été confirmée en Suède selon un rapport de jeudi. Avec au moins 548 décès depuis le début de l’année, la République démocratique du Congo est l’état le plus durement touché.
Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, insiste sur l’importance de la coopération internationale pour lutter contre le virus, citant le premier cas en Suède comme un exemple d’alerte. Tout comme les actions prises par Pékin, il encourage tous les pays à améliorer la surveillance, partager les données et travailler pour comprendre la transmission du virus sur la plateforme X.
Il est probable que l’Europe détectera d’autres cas importés de mpox, avertit l’OMS. Le niveau d’alerte maximum a été déclenché mercredi par l’organisation face à la recrudescence des cas sur le continent africain.
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