Deux jours après l’activation par l’OMS de son niveau d’alerte sanitaire maximal en réponse à la recrudescence de la maladie mpox en Afrique, le premier ministre démissionnaire, Gabriel Attal, a annoncé le 16 août, que le système de santé est désormais en « état d’alerte maximal ».
Le dirigeant en fin de mandat, accompagné de la ministre de la santé, Catherine Vautrin, et de son adjoint, Frédéric Valletoux, a fait le point sur la situation, suite à la flambée du mpox – anciennement connu sous le nom de variole du singe – en République démocratique du Congo (RDC), qui a poussé l’OMS à déclarer une urgence de santé publique d’envergure internationale.
Gabriel Attal a déclaré que de « nouvelles directives et informations » seraient mises en place pour les voyageurs se rendant dans les régions à risque, et a demandé aux autorités de santé de déterminer la « mise à jour des directives » de vaccination pour les « groupes cibles ».
Concernant le don de vaccins, il a été décidé de faire un « don de vaccins aux pays les plus affectés », suite à une demande du Président Emmanuel Macron, a confirmé le Premier ministre, qui prévoit une autre mise au point lundi.
Jeudi dernier, la Suède a signalé un cas du sous-type clade 1b, la même souche qui a émergé en RDC en septembre 2023, plus meurtrière et virulente que le clade 2, qui est endémique en Afrique de l’Ouest. Vendredi, l’Asie a signalé son premier cas de mpox, au Pakistan.
Le mpox est une maladie virale qui se transmet des animaux aux humains, mais qui peut également se propager par un contact physique étroit avec une personne infectée.
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