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« Nouveaux foyers fièvre ovine en Moselle »

Le département de la Moselle a révélé l’existence de foyers de fièvre catarrhale ovine de sérotype 3 (FCO-BTV-3), suivant le Nord, l’Aisne et les Ardennes qui ont signalé des foyers la semaine précédente. Selon les informations publiées par la préfecture de Moselle le mercredi 14 août, deux élevages ovins dans l’arrondissement de Thionville ont été confirmés comme des foyers de la maladie par le laboratoire national de référence (Anses).

Actuellement, il y a cinq foyers confirmés en France. Les éleveurs français craignent de voir une épidémie animale, connue sous le nom d’épizootie, se propagé à grande échelle car elle se développe grandement en Allemagne et en Belgique. De plus, le type de fièvre catarrhale ovine qui prolifère en Europe est jusqu’ici inédit en France et plus agressif que les formes précédentes.

Comme l’a rappelé la préfecture de Moselle, le ministère de l’agriculture a annoncé une « campagne de vaccination volontaire ciblée » le lundi 12 août, qui devrait durer jusqu’à la fin de l’année et, à ce jour, 6,4 millions de vaccins sont disponibles.

Depuis le 9 août 2024, en raison de l’augmentation du nombre de cas en Europe, toutes les communes de Moselle ont été placées en zone « régulée ». Cette zone, qui est mise à jour chaque semaine, impose des restrictions et une surveillance sur l’activité des animaux sensibles au FCO-BTV-3 sur un rayon de 150 kilomètres autour des foyers initialement déclarés en Belgique, puis en France. Dans cette zone, la vaccination n’est pas une garantie pour les animaux de quitter cette zone régulée, comme l’a souligné le préfet.

Il est impératif que les agriculteurs du nord de la France restent en alerte. En effet, dans la région de la Moselle, il a été identifié plusieurs cheptels avec des animaux montrant des symptômes de ce fléau. Ces fermes sont désormais sous l’égide d’un décret préfectoral qui impose une surveillance accrue, et des tests sont en cours par l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).

La maladie, connue sous le nom de FCO-BTV-3, est sévère mais ne peut pas être transmise à l’homme. Les signes incluent de la fièvre, des problèmes respiratoires, une perte de poids conséquente, la perte de progéniture en gestation, des lésions buccales et parfois la mort de l’animal. Cette variante de la fièvre catarrhale ovine a été repérée pour la première fois en Belgique en octobre de l’année précédente. Depuis lors, elle a rapidement infesté l’Europe : en Allemagne, près de 1 900 cas ont été identifiés depuis le début de 2024, tandis qu’aux Pays-Bas, 2 909 cas étaient comptabilisés lundi et 515 observés en Belgique entre le 1er juin et le 11 août.

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