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« Iran rejette appels, menace Israël »

Voici une mise à jour sur la situation de la veille. Le mardi 13 août, l’Iran a refusé de céder à la pression des nations occidentales pour qu’il abandonne ses menaces envers Israël. Joe Biden, président des États-Unis, et ses pairs de France, Italie, Allemagne et Royaume-Uni, ont insisté ce lundi soir pour que Téhéran renonce à toute menace d’attaque militaire contre Israël. Selon la Maison Blanche, une attaque de l’Iran pourrait influencer les débats prévus pour jeudi sur un possible cessez-le-feu à Gaza, où la guerre a débuté le 7 octobre à la suite d’une offensive sans précédent du Hamas, groupe islamiste palestinien, sur le territoire israélien.

Nasser Kanaani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a répliqué mardi que « Cette demande n’a aucun sens en termes de logique politique, et est totalement en contradiction avec les principes du droit international ». L’Iran et ses alliés du Liban, d’Irak et du Yémen menacent Israël de représailles militaires depuis l’assassinat du dirigeant du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran, qu’ils attribuent à Israël, ainsi que le décès du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, proche de l’Iran, tué lors d’une attaque aérienne israélienne près de Beyrouth. « La République islamique est résolue à défendre sa propre souveraineté » et « n’a pas besoin de l’approbation de quiconque pour exercer ses droits légitimes », a ajouté M. Kanaani.

Le Hamas revendique avoir lancé des roquettes de Gaza sur Tel-Aviv.

Selon l’armée israélienne, un missile lancé depuis la bande de Gaza a explosé au large de Tel-Aviv mardi, une action revendiquée par la faction militaire du Hamas palestinien. L’écho d’une détonation a été entendu par une reporter de l’Agence France-Presse (AFP) sur le terrain. Le Hamas a lancé une attaque sur Tel-Aviv il y a plus de deux mois.

Dans l’après-midi du mardi, Une opération militaire israélienne à Khan Younès, au sud, a entraîné la mort de dix membres d’une famille selon un responsable médical qui a communiqué avec l’AFP, la seule survivante étant une petite fille de trois mois. L’armée israélienne n’a pas commenté ces frappes. Deux habitations ont également été visées par des frappes israéliennes dans le camp de réfugiés d’Al-Bureij, selon certains témoins.

Après une attaque qui a coûté la vie à 1 198 individus, principalement des civils, sur son territoire, selon un décompte de l’AFP basé sur les statistiques officielles israéliennes, Israël a promis de démanteler le Hamas. L’organisation est en contrôle de Gaza depuis 2007 et est répertoriée comme entité terroriste par Israël, les États-Unis, et l’Union Européenne. Sur les 251 personnes kidnappées, 111 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 39 sont décédées selon l’armée israélienne.

Le ministère de la Santé de Gaza, sous le contrôle du Hamas, a confirmé qu’au moins 39 929 personnes ont péri suite à la riposte israélienne à Gaza, sans préciser le nombre des civils et des combattants tués.

Itamar Ben Gvir, un ministre israélien d’extrême droite, a dirigé une prière sur l’esplanade des Mosquées.

Itamar Ben Gvir, le ministre de droite radicale de la sécurité nationale connu pour ses agissements provocateurs, a dirigé une prière sur le site particulièrement délicat de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est ce mardi. Cette prière a été suivie par des centaines d’Israéliens à l’occasion d’une célébration juive, selon des officiels.

Ben Gvir s’est enregistré sur le site durant la commémoration juive de Tisha Beav, une cérémonie qui rappelle la destruction des deux temples. Il a appelé à « combattre » le Hamas plutôt que de chercher à négocier avec le groupe islamiste palestinien.

Selon un responsable anonyme du Waqf, l’organisation jordanienne qui administre les biens religieux musulmans à Jérusalem, « environ 2 250 juifs ont prié, dansé et levé le drapeau israélien » sur l’esplanade mardi matin.

Suite à la prise de Jérusalem-Est par Israël en 1967, un statu quo a été établi permettant aux non-musulmans de visiter l’esplanade des Mosquées, qui accueille le Dome du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, à des horaires précis sans y prier. Cependant, certains nationalistes juifs négligent de plus en plus cette règle.

D’autre part, le président russe Vladimir Poutine a exprimé mardi ses inquiétudes à Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne en visite à Moscou, concernant les pertes civiles palestiniennes tuées dans les raids israéliens à Gaza, notamment dans une école qui sert d’abri aux déplacés dans la ville de Gaza. « Nous sommes avant tout préoccupés par les pertes civiles », a déclaré Vladimir Poutine à la télévision russe en s’adressant au leader palestinien.

« Nous nous efforçons de soutenir la Palestine et son peuple », a mentionné un interlocuteur. Il a aussi exprimé son attachement à l’édification d’un État palestinien indépendant. Malgré les révélations du New York Times, Benyamin Nétanyahou réfute avoir inclus des conditions supplémentaires pour un cessez-le-feu à Gaza.

Le New York Times a rapporté que le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou aurait compliqué un cessez-le-feu à Gaza lors des récentes négociations avec le Hamas. Le journal américain s’appuyait sur des documents non divulgués pour soutenir que M. Nétanyahou avait, fin juillet, remis aux médiateurs américains, égyptiens et qataris, une liste de nouvelles exigences.

L’un de ces documents insinuait que l’armée israélienne conserverait le contrôle de la frontière sud de Gaza, une condition qui n’était pas incluse dans la proposition israélienne de mai. Le New York Times a aussi suggéré que M. Nétanyahou était moins disposé à envisager le retour des Palestiniens déplacés dans le nord de Gaza, une fois la cessation des hostilités.

Dans un communiqué diffusé mardi, le bureau de M. Nétanyahou a réfuté avoir ajouté de nouvelles conditions. Il a affirmé que le Premier ministre avait cherché plutôt à éliminer les ambiguïtés présentes dans la proposition israélienne de mai, afin de la rendre plus facile à appliquer. Le Hamas a demandé 29 modifications à la proposition du 27 mai, ce que le Premier ministre a rejeté, selon le communiqué.

Par ailleurs, deux navires commerciaux ont été attaqués au large du Yémen.

Mardi, des détonations ont été observées à proximité de deux navires commerciaux au large des côtes yéménites, selon deux organisations de sécurité maritime, confirmant qu’il n’y avait eu ni victimes ni dommages.

Le premier navire, le pétrolier Delta Atlantica sous pavillon libérien, a signalé « une explosion proche » à environ 63 milles nautiques au sud-ouest de la ville yéménite de Hodeïdah, contrôlée par les rebelles houthis, a annoncé l’organisation britannique de sécurité maritime UKMTO. Le navire a ensuite noté la présence d’un « petit bateau se comportant de façon étrange », suivi d’une seconde détonation. UKMTO a plus tard indiqué que le navire avait également été « la cible d’une attaque par drone, qui a été efficacement neutralisé ». « Le bateau et son équipage sont en sécurité et le bateau se dirige vers son prochain port », a-t-elle ajouté.

Un autre pétrolier, le On Phoenix sous pavillon panaméen, a aussi été la cible d’une tentative d’attaque en mer Rouge dans la nuit de mardi à mercredi, d’après les organisations de sécurité maritime. Les agences de sécurité maritime UKMTO et Ambrey ont signalé une explosion « à proximité » du navire, à 97 milles nautiques au nord-ouest de Hodeïdah, qui n’a pas engendré ni blessure ni dégâts.

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