Selon une plainte déposée par Donald Trump, le ministère américain de la justice s’est livré à une « persécution politique » lors de la fouille de sa résidence Mar-a-Lago en Floride par le FBI en 2022 pour localiser des documents confidentiels. Merrick Garland, le secrétaire à la Justice, et Christopher Wray, le directeur du FBI, ont été accusés dans cette réclamation d’avoir dérogé au protocole habituellement suivi pour les anciens présidents dans le but de nuire à M. Trump.
Il est stipulé dans la plainte que Garland et Wray n’auraient jamais du valider cette opération de perquisition ni l’investigation qui s’est ensuivie. La plainte exige 100 millions de dollars (soit environ 92 millions d’euros) en dommages-intérêts et un additionnel de 15 millions de dollars pour les frais juridiques. Le candidat républicain, pourtant sans fournir de preuves, continue d’affirmer que les démocrates utilisent la justice comme un outil contre lui.
En mai, Trump avait attiré l’attention en suggérant que le mandat de perquisition du FBI indiquait que le président Joe Biden souhaitait sa mort. Les documents juridiques contenus dans le mandat standard du FBI autorisent l’usage de la force mortelle en cas de menace imminente. Cependant, le FBI a affirmé dans un communiqué inhabituel que « il n’y avait pas eu de déviation par rapport au standard lors de cette opération », qui a eu lieu le 8 août 2022. Au moment de la perquisition, les informations indiquent que Trump n’était pas en Floride.
L’ex-président était accusé en Floride pour avoir mal géré des documents confidentiels qui ont été découverts dans sa résidence de Mar-a-Lago après avoir quitté la Maison Blanche. Une magistrate fédérale a mis fin aux poursuites à la mi-juillet, cependant, l’appel de cette décision a été fait par le procureur spécial enquêtant sur ce cas.
Dans ce contexte, on reproche à Donald Trump d’avoir mis en danger la sécurité nationale en gardant des documents classés chez lui, y compris des plans militaires et des informations sur les armes nucléaires, après la fin de son mandat présidentiel, au lieu de les transférer aux Archives nationales comme la loi l’oblige.
On l’accuse également d’avoir essayé d’effacer des preuves liées à cette affaire. Les accusations les plus graves peuvent entraîner une peine de dix ans de prison.