Les autorités sanitaires et les médecins sur le terrain confirment que les hôpitaux et autres établissements de santé, qui étaient sur la ligne de front pendant les Jeux Olympiques, ont réussi à faire face à la situation. Un premier bilan a été présenté, intégrant des données jusqu’au 8 août, fournies par le ministère. Il a été révélé que 14 000 interventions ont eu lieu sur les sites olympiques, dont la grande majorité n’était pas grave. Les visites liées aux Jeux Olympiques aux services d’urgence ont maintenu une moyenne stable de dix à cinquante visites par jour, sur un total de plus de 50 000 visites quotidiennes dans tout le pays.
L’intervention du ministre délégué à la santé sortant, Frédéric Valletoux, sur France 2 le 8 août, a confirmé que le système de santé n’était pas surchargé. Marc Noizet, directeur du SAMU-Urgences de France, a également signalé qu’il n’y avait eu aucun effet sanitaire spécifique lié aux Jeux Olympiques dans ses services. Cela s’est passé même pendant une vague de chaleur et une défaillance informatique des Hôpitaux publics de Paris.
Cependant, Marc Noizet a souligné que les difficultés aux urgences, qui sont le point d’entrée des hôpitaux, persistent et pourraient s’intensifier dans certains sites en 2024 par rapport à 2023. Pendant les Jeux, le système hospitalier a renforcé sa capacité, notamment par l’ajout de quelque 1 300 lits supplémentaires en Ile-de-France. Les services d’urgence ont été intensifiés, ainsi que le SAMU et les services médicaux d’urgence et de réanimation. Une clinique temporaire a été mise en place au village olympique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Cet établissement, une initiative Paris 2024 qui s’occupe des sportifs sans aucun coût (sans contribution de la Sécurité sociale), a été aménagé pour pouvoir recevoir jusqu’à 670 patients chaque jour. Malgré une affluence quotidienne légèrement inférieure à 500 patients, le flux patient est resté en dessous du seuil anticipé. À ce jour, aucune préoccupation générale n’a été soulevée concernant les mouvements et les transports médicalisés qui étaient source de préoccupation pendant les premiers jours.
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