Le 22 juillet marque le début d’une histoire intrigante impliquant des fuites de documents internes de la campagne Donald Trump, reçues par Politico d’une personne mystérieuse nommée « Robert » via une adresse email AOL. Ces documents évoquaient des aspects sensibles concernant J. D. Vance, sélectionné comme le colistier de Trump, malgré leurs différences passées, ainsi que des informations sur Marco Rubio, le sénateur républicain de Floride et candidat déçu pour le poste de vice-président.
Le portail d’information, tout en confirmant l’authenticité des documents, a néanmoins été intrigué par l’identité et les intentions de « Robert », qui a répondu de manière brève, conseillant à lasource de ne pas s’interroger sur l’origine des informations.
Le 10 août, l’équipe de campagne de Trump annonçait que leur site avait été victime d’un piratage par une force étrangère, accusant implicitement l’Iran. Steven Cheung, le porte-parole de la campagne, a condamné cette attaque, affirmant que des informations à propos de la campagne avaient été illégalement obtenues dans le but de perturber les élections de 2024 et de semer le chaos dans le système démocratique américain.
Le contexte de cette attaque n’est pas sans lien avec la mort du général iranien Ghassem Soleimani, tué le 3 janvier 2020 lors d’une attaque de drone ordonnée par Trump. En conséquence, Téhéran a maintes fois menacé de répliquer.
M. Cheung a cité un rapport de Microsoft du 9 août, sans pour autant apporter des preuves tangibles de l’implication de l’Iran. Selon ce document, il apparaît que des Iraniens ont tenté en juin de pirater le compte e-mail d’une personnalité eminente de la campagne présidentielle. Le rapport de Microsoft note que « un ensemble dirigé par le service d’espionnage de la force des Gardiens de la Révolution Islamique (IRGC) a transmis un courrier électronique de phishing à une figure notoire d’une campagne présidentielle ». De plus, il précise qu' »un autre collectif lié à l’IRGC a compromis un compte utilisateur ayant des autorisations d’accès réduites à l’intérieur d’un gouvernement au niveau du comté ». Un informateur au sein de Microsoft a confirmé auprès du Wall Street Journal que le rapport cible l’équipe de Trump. Vous avez encore à lire 52,53% de ce contenu. Le reste est réservé à nos abonnés.