Le dimanche 11 août, le gouvernement grec a exigé l’évacuation de Marathon, une cité antique proche d’Athènes, suite à la menace d’incendies, selon les déclarations de la brigade des sapeurs-pompiers. Ce dimanche, la Grèce faisait face à plusieurs feux de forêts, dont les fumées englobaient notamment une partie d’Athènes, suite à une alerte émise concernant des conditions météorologiques extrêmes pour les jours à venir.
En début de soirée, la majorité des incendies avaient été maîtrisés par les pompiers, selon le porte-parole des pompiers, Vasilios Vathrakogiannis, qui est intervenu auprès des médias. Les flammes ont contraint le premier ministre de l’époque, Kyriakos Mitsotakis, à interrompre ses vacances et à rentrer à Athènes.
Le ministre grec de la protection civile avait averti la veille que jusqu’au 15 août, au moins la moitié du pays courrait un risque d’incendies majeurs dû au niveau élevé des températures, des rafales de vent et de la sécheresse.
Ordre de quitter les lieux
Dans une région de l’Est de l’Attique, le feu sévissait à Varnavas, une zone résidentielle dispersée, et dégageait une telle fumée qu’une partie d’Athènes était emprisonnée sous son nuage fumigène cette après-midi-là.
Les dirigeants des services d’incendie ont indiqué qu’une unité de 250 hommes, avec 67 véhicules, douze avions et sept hélicoptères, a été mise en place, soutenue par des soldats mobilisés. Les habitants de Varnavas et des zones environnantes ont été priés de se retirer. Un autre feu a éclaté plus tôt dimanche après-midi à Mégare, à l’ouest de l’Attique, déclenchant une alerte d’évacuation. Un feu à Langadas, près de Thessalonique (Est), a été en partie géré.
Kostas Lagouvardos, directeur de la recherche à l’Observatoire d’Athènes, a déclaré dimanche sur ERTNews que les incendies devaient être combattus rapidement, ou ils pourraient rapidement devenir irrépressibles en raison des conditions météorologiques actuelles. Avec des vents atteignant 80 à 90 km/h dans certaines zones, il a ajouté que dimanche serait probablement leur jour le plus difficile.
La Grèce est particulièrement exposée aux incendies de forêt d’été, en particulier après un hiver inhabituellement sec. Les mois de juin et juillet ont été les plus chauds depuis que les statistiques ont commencé à être collectées en 1960. Les chercheurs préviennent que les émissions de combustibles fossiles d’origine humaine aggraveront la durée, la fréquence et l’intensité des vagues de chaleur dans le monde.
Selon le groupe intergouvernemental d’experts des Nations unies sur le climat, l’augmentation des températures se traduit par une extension de la saison des incendies de forêt et une augmentation de la superficie des terres brûlées par les incendies dans le monde.
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