Des informations locales révèlent que le nombre de décès suite à deux attaques de Forces démocratiques alliées (AFD), associées à l’Etat islamique, sur l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a atteint au moins 18, avec 14 personnes portées disparues. Cela s’est produit le samedi 11 août à Beni, dans la province nord de Kivu en proie à des troubles. Kinos Katuo, un leader de la société civile locale, a rapporté à l’Agence France-Presse (AFP) que le nombre de victimes à Mamove avait augmenté de dix à dix-huit morts. Il a également fait état de l’incendie de quatre maisons et deux motos. Un administrateur local, Charles Endukado, a confirmé le nombre des défunts, déplorant les difficultés à récupérer des corps à certaines profondeurs.
Les AFD, qui sont principalement des insurgés musulmans ougandais, ont sévi pendant trois décennies dans l’est de la RDC, causant des milliers de morts civils. Ils étaient alliés à l’Etat islamique depuis 2019, où ils considérés comme la branche centrafricaine du groupe. Les AFD sont aussi accusés d’avoir perpétré une attaque fin juillet ayant entraîné vingt morts.
Depuis fin 2021, les forces ougandaises et congolaises coopèrent dans les opérations contre les AFD dans le Nord-kivu et la province voisine d’Ituri, malgré tout, les attaques mortelles contre les civils continuent. Le groupe est responsable de nombreux meurtres de civils en RDC et a également fait des attaques en Ouganda.
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