Le parquet de la province argentine de Mendoza a décidé de libérer les rugbymans français, Oscar Jégou et Hugo Auradou, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour justifier leur détention préliminaire. L’accusation avait jusqu’à minuit le 12 août pour demander leur détention. Les deux hommes, âgés de 21 ans, sont toujours mis en cause malgré leur libération et doivent rester en Argentine pendant la durée de l’enquête.
Le parquet a fait son choix à la suite de l’altération de la première version de la plaignante, d’après des documents judiciaires consultés par la presse argentine. Elle avait accusé les Français de l’avoir abusée dans une chambre du Diplomatic Hotel de Mendoza, une ville à mille kilomètres à l’ouest de Buenos Aires, où l’équipe française de rugby venait de remporter une victoire contre l’Argentine.
Par le biais de leur avocat, les joueurs ont toujours démenti ces allégations. Leur avocat français, Antoine Vey, s’est félicité de leur libération, qu’il a qualifiée de moment clé vers le jugement de leur innocence, qu’il espère voir se produire dans les semaines à venir.