Catégories: Actualité
|
7 août 2024 19 h 12 min

« Trois Candidats pour Présidence Commission UA »

Partager

Mahamoud Ali Youssouf de Djibouti, Raila Odinga du Kenya et Anil Gayan de Maurice sont trois des candidats en lice pour remplacer le Tchadien Moussa Faki Mahamat en tant que président de la Commission de l’Union africaine (UA), un poste qui sera attribué à un représentant d’Afrique de l’Est lors du prochain scrutin. Le mandat actuel de Moussa Faki Mahamat se termine en février 2025.

Mahamoud Ali Youssouf, 58 ans, qui est ministre des affaires étrangères djiboutien depuis 2005, est persuadé d’être le candidat idéal pouvant faire le lien entre les différentes régions de l’Afrique grâce à sa maîtrise du français, de l’anglais et de l’arabe. Il avait déclaré lors d’une interview avec l’Agence France-Presse en juillet, que si élu, sa priorité sera de mettre fin aux conflits armés en Afrique.

Il se retrouve face à la candidature de Raila Odinga, 79 ans, une figure marquante de l’opposition kényane et candidat à la présidentielle cinq fois sans succès. Odinga, qui a débuté son engagement politique contre le régime de parti unique au début des années 1980, a connu la détention sans procès pendant près de huit ans et un court exil en Norvège avant d’être élu au Parlement lors des premières élections multipartites de 1992. Il a réaffirmé son intention de ramener le siège de la Commission de l’UA au Kenya et de servir le peuple africain, dans une publication sur le réseau social X le 27 juillet.

Anil Gayan, âgé de 76 ans, a assumé le rôle de ministre des affaires étrangères mauricien pendant les années 1983-1986 et 2000-2003 avant de prendre en charge d’autres responsabilités ministérielles dans les domaines de la santé et du tourisme. Il a confirmé à l’AFP avoir soumis sa candidature pour le poste « la semaine dernière ». Cependant, l’organisation panafricaine ne s’est pas encore exprimée officiellement sur la liste des candidats depuis la clôture des candidatures le 6 août. Le vote pour élire le président de cette institution africaine se réalise à bulletin secret, avec une majorité nécessaire des deux tiers des États membres éligibles pour voter. Le mandat est d’une durée de quatre ans et peut être renouvelé une seule fois.