Un Polonais de 39 ans a été jugé mercredi par une cour danoise, reconnu coupable d’agresser la Première ministre du Danemark, Mette Frederiksen, en juin dernier à Copenhague. Il a été condamné à une sanction de quatre mois de détention et fait actuellement face à un ordre d’expulsion. Selon le juge Jacob Scherfig, l’accusé a frappé Mette Frederiksen à l’épaule droite.
Néanmoins, l’homme a refusé d’accepter toute faute pendant le procès de deux jours, insistant sur le fait qu’il ne se souvient pas de l’incident. A noter que la Première ministre n’a pas été appelée à témoigner lors du procès, comme l’ont confirmé mardi l’avocat de la défense et le procureur spécial.
L’incident a eu lieu le 7 juin lorsque Mette Frederiksen a été attaquée par un homme dans la rue lors d’une promenade dans le centre de Copenhague. L’agence de presse danoise Ritzau a indiqué que l’agresseur s’est approché de Frederiksen, a prononcé des paroles inintelligibles, puis l’a frappée à l’épaule. Après son arrestation immédiate, l’homme, qui était ivre, a été placé en détention. Suite à cette agression, Frederiksen a subi un contrôle médical à l’hôpital où une « légère entorse cervicale » a été révélée, selon ses services.
En 2019, Mme Frederiksen s’est distinguée en devenant la plus jeune cheffe de gouvernement du pays scandinave à l’âge de 41 ans et a maintenu sa position suite à la victoire de son groupe politique lors des élections législatives de 2022. Elle avait exprimé son émoi après avoir été agressée et avait choisi de se retirer du reste de la campagne pour les élections européennes. Cet événement a suscité une forte émotion au Danemark et chez les responsables européens.