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« Canicule: Travail de nuit, santé compromise »

La croissance continue des températures autour du globe engendre des canicules plus régulières, plus brusques et durables, accentuées par l’effet de la chaleur en milieu urbain. Ces températures extrêmes ont une incidence sur la qualité de vie et la santé, entraînant des troubles tels que malaise, maux de tête et problèmes cognitifs souvent signalés, et les insolations sont susceptibles d’avoir des effets graves, voire mortels.
Pour atténuer les conséquences des canicules, des stratégies gouvernementales sont déployées, encourageant les protections contre le soleil, les systèmes d’ombrage et la réinsertion de l’eau et de la nature en milieu urbain. Cependant, ces réponses paraissent trop graduelles. Par conséquent, un ajustement des modes de vie a lieu, particulièrement un déplacement des activités vers les heures nocturnes plus fraîches.
Le travail nocturne est une option pour esquiver les heures de grande chaleur. Cette pratique est déjà employée régulièrement par les travailleurs agricoles et de construction. Travailler durant la nuit diminue les risques liés à la chaleur et pourrait aider à préserver la productivité tout en diminuant l’usage énergétique, dû à un usage moindre de l’air conditionné. Le travail de nuit permet aussi aux entreprises de promouvoir la flexibilité, permettant à la main-d’œuvre internationale de travailler collaborativement 24 heures sur 24.
Un sentiment d’insécurité
Cependant, ces avantages dissimulent un autre aspect. La ville de nuit peut sembler peu accueillante. Tous les itinéraires ne sont pas correctement illuminés, et de plus en plus de rues sont plongées dans l’obscurité à certaines heures. Les piétons qui se déplacent de nuit sous un éclairage insuffisant s’exposent à des risques de chute, de collision avec un véhicule et souvent à un sentiment d’insécurité.

La plupart des bâtiments ont été pensés pour un usage en journée, rendant leur exploitation nocturne difficile à cause du manque d’éclairage, une ventilation insuffisante, l’inaccessibilité après certaines heures et des problèmes de maintenance parmi d’autres. Il en résulte des difficultés supplémentaires pour ceux qui doivent travailler la nuit dans ces lieux, comme le personnel de sécurité et d’entretien.

En outre, le travail nocturne peut avoir des effets délétères sur la santé. Il est en effet reconnu qu’il entraîne un dérèglement de l’horloge biologique interne et du sommeil, ce qui peut augmenter le risque de problèmes de santé cardiovasculaire, de troubles mentaux, de mémoire et de cognition, voire de certains cancers. L’absence de lumière naturelle peut également aggraver une dépression saisonnière.

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