Si vous n’avez pas suivi les nouvelles le samedi 3 août et le dimanche 4 août, voici un résumé de ce qui s’est passé durant ces deux derniers jours.
Les Jeux Olympiques ont été marqués par plusieurs succès français. Le judo français a brillé en décrochant une médaille d’or en équipe, malgré une rude compétition face au Japon en finale. La France a réussi à maintenir son titre acquis à Tokyo.
Le samedi matin, Camille Jedrzejewski a remporté la première médaille française en s’imposant avec de l’argent en tir au pistolet à 25 m. Les cyclistes français Valentin Madouas et Christophe Laporte ont également brillé, en remportant respectivement de l’argent et du bronze sur la course en ligne, une course spectaculaire remportée par le belge Remco Evenepoel.
Lisa Barbelin a également marqué l’histoire française en remportant une médaille de bronze en tir à l’arc individuel, la première fois dans l’histoire olympique française.
Dimanche, le pongiste Félix Lebrun a gagné une médaille de bronze en simple hommes. En natation, Léon Marchand, Yohann Ndoye-Brouard, Florent Manaudou et Maxime Grousset ont décroché le bronze lors de la finale du 4x100m 4 nages en soirée.
Malheureusement, la France a terminé juste au-delà du podium samedi en escrime, en sabre par équipes, puis en natation, lors du relais 4x100m 4 nages mixte.
Dans le domaine de la boxe, Cindy Ngamba (- 75 kg) a offert à l’équipe olympique des réfugiés sa toute première médaille. De son côté, le numéro 2 mondial, Novak Djokovic, a réussi à vaincre le troisième au classement mondial, l’Espagnol Carlos Alcaraz, en finale du tournoi masculin, remportant ainsi le seul titre qui lui manquait.
Katie Ledecky, une Américaine, est maintenant l’athlète la plus titrée de l’histoire olympique avec un total de neuf médailles d’or, grâce à sa victoire lors de la finale du 800 m nage libre le samedi. En parlant de l’équipe américaine, la célèbre gymnaste Simone Biles a remporté sa troisième médaille d’or des Jeux olympiques à Paris au saut de cheval.
Dans un autre contexte, la situation au Moyen-Orient suscite des inquiétudes croissantes d’intensification militaire, conduisant à une hausse des appels pour laisser le Liban. Ce week-end, de nombreux pays, dont le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Arabie saoudite et la Suède (qui a également fermé son ambassade à Beyrouth), ont tous exhorté leurs citoyens à quitter « immédiatement » le pays. Le ministère français des Affaires étrangères a également invité ses ressortissants à partir dimanche matin. Dans la même veine, Transavia France et Air France ont annoncé qu’elles prolongeraient la suspension de leurs vols vers Beyrouth jusqu’au 6 août inclus.
Selon le Hezbollah, ils ont lancé « plusieurs dizaines de roquettes » en direction du nord d’Israël du samedi au dimanche. De son côté, les forces militaires israéliennes ont confirmé l’identification de « trente projectiles en provenance du Liban », la majorité ayant été interceptée. Ils ont rapporté qu’aucun blessé n’a été recensé à la suite de l’attaque.
Plus tôt le samedi, l’Iran avait déclaré que le Hezbollah devrait mener une attaque plus intense contre Israël, ne se limitant pas à des cibles militaires. Cette déclaration faisait suite à l’assassinat du chef militaire du mouvement islamiste libanais, Fouad Chokr, qui a été tué dans un raid aérien israélien le mardi précédent. L’attaque contre un immeuble dans la banlieue sud de Beyrouth a également entraîné la mort de six autres personnes, dont cinq civils.
Pendant ce temps, au Venezuela, l’opposition contre la réélection du président Nicolas Maduro continue de manifester dans la rue. Le samedi 3 août, des milliers de partisans de l’opposition vénézuélienne ont descendu dans les rues de Caracas, la capitale, menés par Maria Corina Machado. Étant déclarée inéligible par les autorités au pouvoir, Mme Machado n’a pas pu se présenter aux élections du 28 juillet et été remplacée par Edmundo Gonzalez Urrutia. Ces manifestations ont lieu après que l’autorité électorale a confirmé vendredi la réélection de Maduro pour un troisième mandat jusqu’en 2031, avec 52 % des votes contre 43 % pour Gonzalez Urrutia. Des pays ont demandé des détails sur les résultats de l’élection.
Suite au scrutin, des manifestations spontanées ont émergé aux quatre coins du pays, causant la mort d’au moins onze civils et un soldat, avec plus de 1200 individus arrêtés. L’opposition a exposé une « répression brutale », rapportant vingt décès et onze disparitions forcées.
Au Royaume-Uni, des manifestations anti-immigration ont conduit à des tensions croissantes. La police britannique était en alerte sur tout le territoire durant le week-end. Samedi, après des émeutes qui ont frappé Sunderland, attribuées à l’extrême droite par les autorités, d’autres manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes. Des violences ont éclaté à Liverpool, Bristol, Manchester et Belfast en Irlande du Nord, lors de ces défilés avec des slogans anti-immigration et antimusulmans. Les services de sécurité ont rapporté l’arrestation de plus de 90 personnes, 23 à Liverpool, 20 à Hull, 20 à Blackpool et 14 à Bristol.
Ces rassemblements ont surgi suite à la mort de trois petites filles à Southport (nord-ouest de l’Angleterre) à la suite d’une attaque au couteau, et des rumeurs ont répandu sur la religion et l’identité du présumé agresseur, Axel Rudakubana, un adolescent de 17 ans. Depuis lors, malgré la position ferme du gouvernement travailliste contre ce qu’il décrit comme de la « haine d’extrême droite », le Royaume-Uni est aux prises avec des manifestations d’extrême droite ciblant parfois des mosquées ou des lieux d’accueil de demandeurs d’asile.
Au Bangladesh, des confrontations mortelles ont recommencé.
Des luttes ont éclaté entre des protestataires demandant la démission de la première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, et les partisans du parti en pouvoir, la Ligue Awami, qui ont fait soixante-dix-sept morts le dimanche 4 août selon la police et les hôpitaux. Parmi ces derniers, « au moins quatorze officiers de police » ont perdu la vie et trois cents autres ont été blessés, comme le confirme le porte-parole de la police, Kamrul Ahsan.
Le dimanche matin, des milliers de Bangladais se sont regroupés sur une place de Dacca pour revendiquer la démission de Mme Hasina, à la suite d’un mois de protestation ciblée contre les quotas d’emploi dans la fonction publique. Ils ont répondu à l’appel de la coalition étudiante, Students Against Discrimination, qui a encouragé à la désobéissance civile de masse la veille. Depuis le début de la protestation en juillet, au moins 214 personnes ont été tuées, principalement par des tirs de la police, selon un décompte de l’Agence France-Presse basé sur des informations de la police et de l’hôpital.
En outre,
Cas d’Adèle Haenel. Le réalisateur Christophe Ruggia sera jugé pour des accusations d’abus sexuels sur un mineur.
Somalie. Trente-sept morts suite à une attaque sur une plage à Mogadiscio.
Vietnam: To Lam nommé chef du parti communiste après le décès de Nguyen Phu Trong.
Ouverture des Jeux olympiques. Une enquête a été ouverte concernant des menaces de mort portées contre les organisateurs.
Élection présidentielle américaine. Un conflit a éclaté entre Donald Trump et Kamala Harris en préparation d’un débat en septembre.
Explosion au port de Beyrouth: Emmanuel Macron renouvelle le soutien de la France envers le Liban, qui commémore l’explosion au port de Beyrouth.