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5 août 2024 2 h 09 min

« Sélection du colistier de Kamala Harris »

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Dans le contexte de l’élection américaine, il est considéré comme impératif que le candidat à la vice-présidence, qui se joindra à Kamala Harris dans sa campagne, soit un homme blanc. Cette mesure serait prise pour ne pas aliéner l’électorat modéré des États-Unis. Le processus de sélection de ce candidat approche de sa fin ce dimanche 4 août. Il est prévu que le nom de l’homme choisi sera annoncé juste avant le début d’une importante campagne électorale qui débutera mardi soir en Pennsylvanie et continuera mercredi dans le Wisconsin, deux États-clés qui ont été remportés par Donald Trump en 2016 et par Joe Biden en 2020.

D’après certaines sources médiatiques, ce dimanche, Mme Harris a reçu dans sa résidence de l’Observatoire Naval des États-Unis à Washington, trois des candidats les plus probables : Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie, âgé de 51 ans, Mark Kelly, sénateur d’Arizona, âgé de 60 ans, et Tim Walz, gouverneur du Minnesota, également âgé de 60 ans. En outre, vendredi dernier, elle a eu une rencontre prolongée avec le secrétaire fédéral aux transports, Pete Buttigieg, 42 ans. Il n’est pas encore confirmé si Andy Beshear, gouverneur du Kentucky, 46 ans, et J. B. Pritzker, gouverneur de l’Illinois, 59 ans, ont eu l’opportunité de s’entretenir directement avec la candidate démocrate en vue de l’élection de novembre.

La mission est d’évaluer l' »interaction », le lien interpersonnel entre la potentielle présidente et son probable vice-président. Comme cité dans le New York Times, Kamala Harris, selon ses conseillers, attache une valeur considérable aux liens personnels. Pour la rencontrer, tous les candidats principaux ont annulé les événements qu’ils devaient assister, notamment Josh Shapiro qui devait collecter des fonds dans les Hamptons, un lieu de résidence luxueux pour les riches New-Yorkais situé à Long Island.

Au cours des dix derniers jours, le choix des éventuels candidats était tout sauf sentimentale. Ils ont le plus souvent subi, par le biais de zoom, un processus d’examen et de vérification impitoyable, qui s’étend d’habitude sur plusieurs semaines, voire des mois. L’inspection a été supervisée par un ancien procureur général, Eric Holder, et son équipe d’avocats de Covington & Burling. Le choix de M. Holder symbolise l’influence renouvelée de Barack Obama sur le côté démocrate : cet Afro-Américain, originaire du Bronx, a été procureur général des États-Unis sous la présidence de l’ancien président, de 2009 à 2015.

Le but de cette opération est d’identifier les potentielles lacunes du futur candidat à la vice-présidence, qui pourraient menacer le futur « ticket » démocrate.

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