Le week-end a été difficile pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). En pleine période olympique et avec l’afflux de visiteurs en Île-de-France, l’augmentation de la demande de soins a mis à l’épreuve le système hospitalier qui compte trente-huit institutions franciliennes. Mais ce n’est pas tout, un arrêt important du système informatique a causé des complications le samedi 3 et le dimanche 4 août. Une situation qui a obligé le personnel à revenir aux méthodes traditionnelles de travail, comme le papier et le crayon, selon des témoignages récents.
Il a rapidement été établi que cet arrêt n’était pas le résultat d’une cyberattaque – un risque pour les institutions de santé – mais plutôt d’un problème électrique chez un fournisseur qui hébergeait une partie des serveurs informatiques. À partir de 11h ou 11h30 samedi, le problème a été identifié. L’AP-HP a rapidement assuré que cette panne n’avait pas compromis la sécurité des patients. En d’autres termes, il n’a pas été nécessaire de transférer des patients ou de « décharger » d’un hôpital à un autre. Cette information a également été transmise au ministère de la Santé. Cependant, les effets de cette panne ont été considérables du point de vue technique et pratique, avec des perturbations majeures des services de messagerie, des applications internes principales et de la téléphonie dans certains hôpitaux.
Selon une pédiatre de l’Hôpital Necker-Enfants malades à Paris, en période de crise, les gens montrent une grande capacité à faire face et à s’entraider. Les outils traditionnels comme le papier, le stylo, la parole, le téléphone et le fax sont les principaux moyens de communication. Cependant, un obstétricien du même établissement critique le temps précieux que cela a coûté.
Le retour à la normale était espéré pour le lundi matin. Sur les médias sociaux, nombreux médecins et internes ont exprimé leur incrédulité et leur mécontentement, en particulier le dimanche, tandis que l’établissement essayait de mettre en place des mesures pour rétablir la situation. La coupure de l’alimentation électrique du centre de données, qui a duré environ trois heures, a eu des impacts significatifs sur nos infrastructures et nos systèmes d’information, indique un communiqué aux journalistes. Le retour à la normale est en cours, mais prend plus de temps que prévu. Toutefois, l’assurance a été donnée que les patients sont toujours soignés sans risque pour leur sécurité, malgré un ralentissement mais une situation qui reste sous contrôle. C’est la fin de l’extrait d’article, le reste est réservé aux abonnés.