Un citoyen australien a été mis en détention provisoire suite à une tentative d’infiltration sur la piste d’athlétisme du Stade de France avant le début de la course de 100 mètres masculin le dimanche 4 août au soir, a informé l’Agence France-Presse en se basant sur une source policière. L’homme, qui portait un t-shirt avec les inscriptions « FREE PALESTINE » et « FREE UKRAINE », a été arrêté par un responsable du stade, selon cette même source. La garde à vue de l’homme de 24 ans a été organisée au commissariat de Saint-Denis, qui dirige l’enquête.
Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques (COJO), a déclaré lundi que la course de 100 m avait été précédée d’une « tentative d’incursion ». « La sécurité privée a immédiatement réagi avec professionnalisme. Ils sont préparés, rigoureux et les forces de police font un travail remarquable, » a mentionné le président du COJO sans donner plus de détails sur l’incident.
Plusieurs médias ont partagé des images provenant des réseaux sociaux qui montrent un homme au sol près de la piste, maîtrisé par le personnel de sécurité, avant d’être escorté hors du stade.
Les finalistes du 100 mètres ont dû attendre un certain temps devant leur piste avant qu’on ne leur donne le feu vert pour se placer dans les starting-blocks. À ce sujet, Tony Estanguet a commenté: « On dit que l’attente a duré quatre minutes, alors qu’on m’a informé d’un retard d’à peine une minute et demie ». Selon lui, dans le contexte d’une compétition, et plus spécifiquement de la dernière épreuve de la soirée, ce n’est pas un gros problème. Il estime que c’est à la fédération internationale d’athlétisme de décider s’il faut ou non donner le coup d’envoi des épreuves une fois toutes les conditions réunies. Ils ont simplement attendu que tout soit en ordre avant de lancer le 100 mètres.
Le vainqueur de l’épreuve, l’Américain Noah Lyles, a affirmé n’avoir pas remarqué l’incident.