Selon Météo-France, neuf départements du sud-est de la France, dont les Bouches-du-Rhône où se déroulent les compétitions olympiques de voile à Marseille, restent sous la surveillance orange pour les canicules ce vendredi 2 août. En outre, trois départements de l’Ile-de-France et de l’est restent également sous le coup d’une vigilance orange en raison de risques d’inondations (Seine-et-Marne, Meurthe-et-Moselle et Vosges).
La même couleur de vigilance pour les températures considérablement supérieures à la normale est maintenue dans le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Hérault, le Gard, le Var, les Alpes-Maritimes, les deux départements de la Corse, et les Bouches-du-Rhône, comme l’a souligné le service météorologique. Cependant, cette vigilance orange a été retirée pour le Rhône, l’Isère, la Drôme, et l’Ardèche.
Vendredi matin, les températures les plus basses étaient toujours remarquablement élevées près de la Méditerranée, se situant entre 22 et 26 °C, voire à des endroits atteignant 27 °C et continuent d’être élevées pendant la journée, jusqu’à 35 à 39 °C.
La vague de chaleur intense qui a débuté dimanche a touché une large portion sud du pays, avec 39 départements concernés lundi, augmentant à 41 mardi en raison de cet air chaud venu d’Espagne, atteignant même la région de Paris. Météo-France parle d’un « épisode caniculaire d’une durée relativement courte, mais d’une intensité exceptionnelle ».
Dans ces conditions, il est recommandé de boire de l’eau à plusieurs reprises au cours de la journée, d’éviter de sortir aux moments les plus chauds de la journée et de réduire les activités sportives et physiques.
Dans la ville de Marseille, l’accès aux piscines publiques ne coûte rien, tandis que les employés municipaux de Nice font des appels réguliers pour surveiller la santé des personnes âgées ou isolées. Matthieu Sorel, un expert en climatologie, insiste sur le fait que les vagues de chaleur sont un phénomène marquant du changement climatique et qu’elles deviennent de plus en plus intenses, communes, précoces et longues. Avant 1989, la France connaissait en moyenne une vague de chaleur tous les cinq ans, mais depuis l’année 2000, elles se produisent chaque année. Sorel avertit que le nombre de ces vagues de chaleur doublera au cours des trente prochaines années.
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