Dimanche 4 août, Emmanuel Macron, le chef d’État français, a réitéré son soutien sans faille pour le Liban, quatre ans après la dévastatrice explosion qui a détruit le port de Beyrouth. Cette annonce intervient sur fond de résurgence des tensions entre Israël et le Hezbollah libanais.
« Beyrouth, une salutation du fond de mon cœur. Quatre ans après la tragédie, j’ai toujours les Libanais dans mes pensées, » a déclaré Macron par le biais du réseau social X. « La France demeure fermement engagée à soutenir le Liban et nous exigeons justice pour toutes les victimes, » a ajouté le dirigeant français.
Diverses marches étaient prévues pour se réunir au port de Beyrouth l’après-midi de dimanche, en l’honneur des victimes de la catastrophe de 2020, et pour demander des explications aux responsables, l’enquête étant actuellement dans l’impasse.
La peur d’un conflit aggrave la commémoration
Le 4 août 2020, une des plus importantes explosions non nucléaires jamais enregistrées ravageait des zones entières de la capitale, causant la mort de plus de 220 personnes et faisant plus de 6 500 blessés. La catastrophe a été déclenchée par un incendie dans un entrepôt où étaient entreposées sans précaution des tonnes de nitrate d’ammonium.
Quatre ans après la tragédie, l’anniversaire sombre est lourdement marqué par la menace imminente d’un conflit total entre Israël et le Hezbollah au Liban. Ce week-end, suite à l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, leader du Hamas, le 31 juillet à Téhéran, attribué à Israël, et la riposte mortelle d’Israël mardi qui a coûté la vie à Fouad Chokr, chef militaire du Hezbollah près de Beyrouth, l’Iran, le Hamas palestinien et le Hezbollah ont multiplié les menaces de représailles, poussant de nombreuses personnes à fuir le Liban.
Ce dimanche, la France a exhorté ses citoyens à évacuer le Liban « aussi vite que possible », suivant l’exemple donné par les États-Unis, le Royaume-Uni et la Suède.
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