Le parquet de Paris a révélé une information du journal Le Parisien selon laquelle une enquête a été lancée à la suite d’une plainte pour menaces de mort déposée par les organisateurs de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques le samedi 3 août. Alexandre Billard, l’adjoint du directeur général de l’agence événementielle Ubi Bene, Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie d’ouverture, et Thierry Reboul, le directeur exécutif des cérémonies des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, ont tous déclaré avoir reçu des menaces de mort, selon le parquet. C’est la brigade responsable de lutter contre les crimes contre les personnes qui a été chargée de l’enquête.
D’autres plaintes menant à des enquêtes ont été déposées par Thomas Jolly, le directeur artistique de la cérémonie, la célèbre drag-queen Nicky Doll et la DJ et militante féministe Barbara Butch. Après un cyberharcelement et une plainte de Thomas Jolly, le pôle national de lutte contre la haine en ligne du parquet a lancé une autre enquête, confiée à l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine. Dans sa plainte, le directeur artistique indiquait être victime de menaces et d’injures sur les réseaux sociaux, principalement liées à son orientation sexuelle et ses présumées origines israéliennes, a précisé le parquet. Il a parlé d’une « violence inouïe ».
La DJ française et militante féministe et lesbienne, Barbara Butch, est actuellement l’objet d’une enquête par la justice parisienne pour cyberharcèlement et menaces de mort. La DJ s’est trouvée au cœur d’une polémique suite à un tableau de la cérémonie dans lequel elle a été honorée aux côtés de drag-queens, d’un mannequin transgenre, et d’une adolescente. Suite à ce tableau, elle a reçu de nombreux messages haineux, y compris des menaces de mort.
En parallèle, la drag-queen Nicky Doll a été victime de propos ignobles de la part de Laurence Fox, un ancien acteur britannique devenu militant anti-« woke ». Fox, qui dispose d’une importante influence en ligne avec plus de 527 000 abonnés sur son compte X, a offensé les artistes drag-queens du tableau « Festivité » de la cérémonie en les traitant d’abuseurs d’enfants et de pédophiles déviants. Suite à cela, une enquête pour injures publiques a été ouverte vendredi.
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