Le dimanche 4 août, une attaque au couteau a eu lieu près de Tel-Aviv, tuant deux personnes et blessant grièvement deux autres, selon les services de secours israéliens et la police. L’incident s’est déroulé dans la rue et dans plusieurs lieux à Holon, une ville située en banlieue proche de Tel-Aviv, indique le Magen David Adom, l’équivalent de la Croix-Rouge israélienne. Le suspect de cette prétendue « attaque terroriste » a été « neutralisé » par un officier de police qui est arrivé sur place, déclare la police dans une déclaration sans donner plus de détails.
Le Magen David Adom souligne qu’il s’agissait d’une attaque terroriste complexe en raison de la dispersion des victimes à trois endroits différents, espacés d’environ 500 mètres. L’attaque survient à un moment de tensions élevées en Israël et dans la région suite aux réactions de l’Iran, du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais après l’assassinat du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, à Téhéran, attribué à Israël, ainsi qu’une frappe israélienne mardi qui a tué le chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, près de Beyrouth.
Après l’attaque au couteau à Holon, une femme de 66 ans et un homme d’environ 80 ans, qui étaient gravement blessés, sont décédés de leurs blessures, selon l’hôpital Wolfson à Holon. Le média israélien Ynet rapporte qu’il s’agissait d’un couple. Parmi les blessés, un homme de 68 ans a été grièvement blessé et un autre, âgé de 26 ans, est dans un état stable, selon le Magen David Dom.
Selon des informations du centre de santé Shamir à Holon, l’agresseur a été amené à l’hôpital dans un état critique peu de temps après l’incident, et sa mort a été confirmée. Itamar Ben Gvir, le ministre israélien de la sécurité nationale, s’est rendu sur le site de l’agression. Dans une déclaration aux médias, M. Ben Gvir, associé à l’extrême droite, a expliqué que le combat de leur nation ne se limite pas uniquement à l’Iran, il a également lieu dans les rues israéliennes. C’est la raison pour laquelle ils ont accordé à leur population plus de 150 000 permis de port d’arme, a-t-il ajouté.