Catégories: Actualité
|
4 août 2024 12 h 09 min

« À quoi aurait l’air des Olympiades de l’érotisme ? »

Partager

Décrivant le sexe et les jeux olympiques, Maïa observe une similitude intrigante. « Plus vite, plus haut, plus fort, ensemble », le credo des Jeux Olympiques, semble étonnamment équivalent à l’apogée passionnée de l’acte sexuel, n’est-ce pas ? Cependant, cette dimension du sexe semble absente des quarante-trois disciplines officielles qui sont censées incarner l’équilibre du « corps, de la volonté et de l’esprit », valeurs embrassées aussi bien par les grands sportifs que par les amants accomplis. Le sport, à travers son œuvre pour le « développement harmonieux de l’humanité » et pour une « société pacifique » (tel stipulé par la charte olympique), partage indéniablement des iconographies avec l’activité sexuelle.

C’est pour cette raison que Maïa pense qu’il est opportun d’intégrer des Jeux érotiques dans le cadre des Jeux olympiques. Durant ces cérémonies spéciales, les délégués représentant la sexualité de leurs pays respectifs défileraient en tenues légères aux couleurs de leurs drapeaux. Nos athlètes seraient visibles non seulement à l’entraînement et à l’échauffement mais aussi sur les podiums, suant, aspirant à la perfection du plaisir, alliant la précision du tir, la polyvalence du décathlon et l’esprit sportif du judo dans leurs performances. De plus, les téléspectateurs du monde entier pourraient se réunir autour de ces jeux passionnants, peut-être même en déplaçant leur télévision du salon à la chambre.

En envisageant ce scénario, Maïa pose également certaines questions : quelles nouvelles disciplines pourrait-on concevoir ? Comment mesurer la sexualité, qui a lieu en grande partie à l’intérieur du corps, ou dans le domaine plus obscur des émotions et des sentiments ? Elle est cependant optimiste quant à la faisabilité d’un tel concours qui serait juste et impartial. Les épreuves pourraient inclure des défis d’endurance et de perturbation.

Dans ce nouveau concept, on pourrait tirer des leçons des disciplines comme la gymnastique ou le patinage artistique. Seuls, en duo ou en équipe, les athlètes pourraient réaliser une série de mouvements obligatoires et des performances individuelles, jugées sur leur qualité technique (leur aptitude à donner et recevoir du plaisir) et leur valeur esthétique (leur aptitude à produire de l’émotion et de la beauté). A travers ces démonstrations, nous aurions l’occasion de découvrir (mais seulement pour un intervalle de quatre ans) la fellation suprême du monde, l’orgie la plus équilibrée, le cunnilingus le plus humide, et l’amant avec les tétons les plus réactifs.
Des épreuves de résistance (érection, masturbation) et de force (comme vous le constaterez avec une simple recherche sur Google, certaines personnes possèdent un périnée fort comme du béton capable de soutenir plusieurs kilos avec leur vagin ou leur scrotum) pourraient être incorporées à la sexualité.
Cet article n’est pas terminé, il reste 66.13% à lire. Le reste est réservé aux abonnés.