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2 août 2024 2 h 07 min

« Hezbollah lance roquettes sur nord Israël »

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Le groupe islamiste libanais, le Hezbollah, a déclaré avoir tiré de multiples roquettes sur le nord d’Israël le jeudi 1er août. Cette action est une réaction à une attaque ayant entraîné la mort de quatre Syriens dans le sud du Liban. C’est la première fois que le groupe pro iranien riposte depuis l’élimination d’un de ses leaders militaires le mardi précédent.

Le Hezbollah précise dans un communiqué que des combattants ont tiré une série de roquettes Katioucha en direction du kibboutz de Matzuva. C’était en représailles à une attaque israélienne sur Chamaa ayant causé la mort de civils.

L’armée israélienne a signalé que plusieurs projectiles sont parvenus en Israël depuis le Liban mais que certains ont été interceptés. Le reste est tombé sur des terrains vides. Suite à cela, l’armée de l’air israélienne a riposté en visant la zone d’où les projectiles avaient été tirés, à Yater au sud du Liban.

Plus tôt dans la journée du jeudi, le ministère libanais de la santé a rapporté quatre Syriens morts et cinq Libanais blessés suite à une frappe israélienne sur Chamaa au Sud. Il y a eu des échanges de tirs quasi-quotidiens entre le Hezbollah et Israël dans cette zone depuis près de dix mois. À cause de la gravité des blessures, le nombre définitif de victimes sera établi après des tests ADN, a précisé le ministère.

Un professionnel de secours local a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que les personnes touchées étaient des agriculteurs et faisaient tous partie de la même famille. Suite à l’attaque, des volutes de fumée ont été observées depuis l’emplacement lorsqu’un édifice a été partiellement ravagé, la structure en flammes d’un véhicule était également visible, selon un collaborateur de l’AFP.

Ces tirs de roquettes ont eu lieu après que Hassan Nasrallah, leader du Hezbollah, ait assuré que son groupe avait temporairement suspendu ses attaques à la suite du tir de mardi soir visant Fouad Chokr, un dirigeant militaire du parti, qui a provoqué sept morts, dont cinq civils. Il a indiqué que l’offensive reprendrait venerdi matin et a juré de contrer « l’agression » envers la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah. Plusieurs heures plus tard, une autre attaque attribuée à Israël a entraîné la mort du leader politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.

Les hostilités transfrontalières entre le Hezbollah et Israël ont démarré peu de temps après le début de la guerre à Gaza, provoquée par une offensive du Hamas palestinien en territoire israélien. Ces hostilités ont résulté en au moins 542 décès, principalement des combattants, mais aussi 114 civils, selon un bilan de l’AFP. Au minimum 22 militaires et 25 civils ont été tués du côté israélien, y compris douze jeunes lors d’un tir de roquette dans le Golan, selon les relevés de l’armée.

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