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31 juillet 2024 7 h 07 min

« JO 2024: Classements alternatifs des médailles »

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Chaque édition des Jeux Olympiques (JO) offre un reflet de divers éléments, comme la solidité économique d’un pays, la grandeur de sa population ou bien des performances associées à son histoire ou sa culture. Les Etats-Unis occupent une position suprême sur l’ensemble des jeux olympiques, suivis par l’Union soviétique (de 1924 à 1988) et le Royaume-Uni.
Pour contrecarrer ces asymétries, les Décodeurs révèlent trois évaluations alternatives pour les JO de Paris 2024, qui seront actualisés régulièrement jusqu’à la conclusion des Jeux le 11 août.
La proportion d’habitants par récompense
Lorsque nous comparons le nombre de médailles avec la population d’un pays, la récompense en argent gagnée par les Fidjiens en rugby sept renforce grandement la position du petit archipel du Pacifique (une médaille pour 936,375 résidents). En effet, lorsqu’il y a moins d’athlètes à choisir, il est moins facile d’identifier les champions et championnes.
Cet évaluation fait monter rapidement les pays moins populeux et moins forts dès qu’ils gagnent une médaille.
Les médailles basées sur la prospérité produite par le pays
Moins dramatique, mais plus économiquement viable : le nombre de médailles proportionnel au produit intérieur brut (PIB) est une bonne façon de démontrer le « prix », pour les pays en développement, d’un trophée olympique.
Le classement indispensable des quatrièmes places, ou le « lose »
Est-ce que la France est la championne des quatrièmes places ? C’est parfois comment on se représente les sportifs français, au point que certains, tels que la Fédération française de la « lose », célèbrent cette compétence avec une auto-dérision.

Malgré qu’elle soit souvent située juste avant la troisième place dans le classement des pays, la France est loin d’être le leader lorsqu’on compare le nombre de quatrièmes positions qu’elle a obtenues par rapport aux médailles qu’elle a réellement gagnées. Participer