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JO 2024: Athlètes éprouvés par chaleurs

La première canicule de 2024 a frappé le sud de la France avec des températures atteignant 40°C puis a atteint Paris, où la température a grimpé à plus de 36°C le 30 juillet. La nuit suivante, Paris prévoyait également des températures très élevées, qui pourraient nuire à la récupération des athlètes participant aux Jeux Olympiques. La météo complexe et difficile est un problème que les organisateurs des JO redoutaient et qui a bien fait son apparition.

Une attention particulière est accordée à la région parisienne, qui abrite la plupart des sites olympiques. Les températures minimales pourraient atteindre 22°C, rendant la fraîcheur de la nuit insuffisante pour une récupération optimale des athlètes.

En outre, le département a été placé en alerte orange en raison de la possibilité de thunderstorms qui pourraient affecter les compétitions en fin d’après-midi. Des précipitations importantes, allant de 20 à 40mm en peu de temps, sont attendues, de même que des grêlons et des rafales de vent atteignant localement de 60 à 80km/h. Les températures élevées se poursuivront mercredi, avec des minimales élevées et des maximales de 30 °C à 39 °C dans tout le pays.

L’éventualité d’une vague de chaleur avait été anticipée par le Comité d’organisation des JO de Paris 2024, les autorités et les équipes sportives depuis un certain temps. Néanmoins, rivaliser sous un soleil accablant s’avère être une épreuve difficile et potentiellement nocive pour la santé.

Mardi dernier, les événements extérieurs, tels que l’aviron, le hockey sur pelouse, le basket 3×3, le beach-volley, le BMX Freestyle et le football à Bordeaux, ainsi que la voile et le windsurf à Marseille, ont tous souffert de la chaleur. Le coup de chaleur pourrait se révéler mortel. De ce fait, les compétitions extérieurs deviennent un vrai challenge pour les athlètes.

Des chaleurs intensives et l’activité sportive peuvent pousser le système de thermorégulation de l’organisme à ses limites, résultant ainsi en une hyperthermie, selon Basile Chaix, directeur en charge de la recherche sur la santé et l’environnement à l’Inserm. En conséquence, la température interne du corps peut dépasser 40 degrés Celsius, provoquant divers symptômes comme des nausées, des crampes, des maux de tête, des malaises, et des problèmes respiratoires, qui peuvent mener à la mort. Si un coup de chaleur n’est pas traité en moins d’une demi-heure, il peut être fatal, indique l’expert.

Pendant les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021, qui ont été les plus chauds jamais enregistrés, il y a eu environ une cinquantaine de cas d’hyperthermie. L’une des images les plus marquantes était celle de la joueuse de tennis espagnole, Paula Badosa, qui a dû abandonner le quart de finale en raison d’un malaise dû à la chaleur, nécessitant l’utilisation d’un fauteuil roulant.

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