Dans une déclaration officielle, les Gardiens de la Révolution Iranienne ont relayé que le dirigeant du Hamas, Ismail Haniyeh est mort. Celui-ci etait présent à Téhéran, la capitale iranienne, pour assister à la prise de fonction du nouveau président. Le Hamas a également confirmé cette tragédie, en précisant que la cause du décès est un raid israélien. Haniyeh, qui avait été réélu en août 2021, assumait la présidence du mouvement palestinien depuis 2017.
Dans la nuit du 31 juillet, les informations selon lesquelles le principal dirigeant islamiste palestinien de 61 ans a été tragiquement tué ont été divulguées par la télévision d’Etat iranienne et les Gardiens de la Révolution. Il avait rencontré le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, seulement quelques heures avant son décès, comme en témoignent des photos partagées sur le compte X de l’ayatollah.
Le poste de chef du bureau politique, que détenait Haniyeh, est attribué par le Majlis Al-Choura, l’assemblée d’où provient le bureau politique, l’organisme exécutif du mouvement. Le bureau est composé d’une soixantaine de délégués représentant les militants du mouvement islamiste palestinien de Gaza, de Cisjordanie, des camps de réfugiés en Syrie, en Jordanie et au Liban, et aussi de ceux incarcérés dans les prisons israéliennes. Suite à ces évènements, le Hamas pointe Israël du doigt.
Ismaïl Haniyeh, le moudjahidin et dirigeant du mouvement, ainsi que l’un de ses gardes du corps, ont tragiquement perdu la vie à Téhéran, comme l’a confirmé le Hamas dans une déclaration. L’assaut mortel, identifié par le Hamas comme un raid sioniste, visait le quartier général de Haniyeh après sa présence à la cérémonie d’inauguration du nouveau président iranien.
Les gardiens de la révolution ont également signalé cet événement tragique sur leur site d’information, Sepah. Selon eux, le domicile de Haniyeh, qui était également le chef du bureau politique du Hamas, a été pris pour cible, entraînant la mort de lui-même et de son garde du corps.
La télévision d’État iranienne et les gardiens de la révolution ont confirmé la mort de Haniyeh, 61 ans, leader du Hamas, ajoutant que cela était le résultat d’une frappe « sioniste ». Israël est soupçonné d’être à l’origine de cet acte, étant donné son vœu de liquidation des dirigeants du Hamas à la suite de l’attaque du mouvement sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait environ 1 200 morts, en majorité des civils, selon l’Agence France-Presse (AFP). Personne n’a revendiqué directement l’assassinat d’Haniyeh.
En ce moment, nous nous concentrons davantage sur le décès du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
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