D’après le texte original, le Conseil national électoral (CNE), dominé par des alliés politiques du gouvernement, affirme que M. Maduro aurait obtenu plus de 5 millions de votes, soit 51,2 %, après le comptage de 80% des bulletins lors d’une élection avec un taux de participation de 59%. Ces résultats le placerait devant Edmundo Gonzalez Urrutia, qui aurait reçu moins de 4,5 millions de votes (44,2%).
Cependant, l’opposition vénézuélienne conteste ces chiffres, arguant que leur candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, aurait en réalité remporté 70% des votes et refuse de reconnaître les résultats annoncés par le CNE.
Des doutes sont également exprimés internationalement. Le président chilien, Gabriel Boric, déclare que les chiffres rapportés par le régime de Maduro semblent peu crédibles, tandis que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, se dit « sérieusement inquiet » quant à l’exactitude de ces résultats. Le Costa Rica a également clairement « rejeté » l’annonce de la victoire de Maduro, jugée « frauduleuse ».
Dans le vif du sujet, l’actualité présidentielle au Venezuela : Nicolas Maduro a été déclaré vainqueur mais l’opposition redoute des fraudes et certifie avoir triomphé. Le Conseil électoral attribue la victoire au président actuel pour un troisième mandat avec 51,2 % des votes, tandis que l’opposition revendique une victoire avec « 70% des voix ».
En ce qui concerne le Costa Rica, il « refuse » la victoire « frauduleuse » de Nicolas Maduro. Par le biais d’un communiqué de presse diffusé sur X, le président costaricain, Rodrigo Chaves Robles, a « rejeté » l’annonce de la victoire « frauduleuse » du président vénézuélien actuel.
Le gouvernement du Costa Rica a fermement désapprouvé la déclaration de Nicolas Maduro comme président de la République bolivarienne du Venezuela, une proclamation que, selon M. Chaves, le pays voit comme trompeuse. Il a également assuré que le Costa Rica collaborerait avec les régimes démocratiques du continent et les entités internationales pour veiller à ce que les aspirations du peuple vénézuélien soient honorées.
Par ailleurs, le président chilien doute de la réélection de Nicolas Maduro, la considérant comme peu crédible. Gabriel Boric, président du Chili, a été le premier dirigeant à exprimer publiquement des réserves sur les résultats présidentiels au Venezuela qui ont été en faveur de Nicolas Maduro pour un troisième mandat. Il a exprimé ses doutes sur ces résultats en disant : « Le régime de Maduro doit comprendre que les résultats qu’il publie sont peu crédibles ». Il a insisté sur le fait que le Chili ne validerait aucun résultat qui ne serait pas vérifiable.
Juste après l’annonce controversée de sa réélection, Nicolas Maduro a fait une promesse de « paix, stabilité et justice » dans un discours devant ses partisans qui célébraient sa victoire devant le Palais présidentiel à Caracas. Il a assuré qu’il y aurait la paix, la stabilité et le respect de la loi et qu’il est un homme de paix et de dialogue.
Enfin, le secrétaire d’État américain et d’autres leaders étrangers ont exprimé leurs doutes, tandis que le Costa Rica a rejeté cette victoire, qualifiée de « frauduleuse ».
Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a exprimé des doutes sérieux concernant la véracité des résultats de l’élection présidentielle au Venezuela. Lors d’une conférence de presse, il a déclaré : « Nous avons de sérieuses appréhensions que les résultats annoncés ne représentent pas réellement le vote ou la volonté du peuple vénézuélien. »
M. Blinken souligne également l’importance d’un décompte de vote juste et transparent, appelant les autorités électorales à partager immédiatement les informations avec l’opposition et les observateurs indépendants, et à publier les résultats détaillés des votes. Il a insisté sur le fait que: « La communauté internationale observe attentivement la situation et réagira en conséquence. »
De plus, le président Chilien Gabriel Boric a exprimé publiquement ses doutes sur les résultats de l’élection présidentielle. « Le régime Maduro doit comprendre qu’il est difficile de croire aux résultats qu’il publie », a-t-il déclaré, ajoutant que « le Chili ne reconnaîtra pas un résultat qui ne peut être vérifié ». Le Costa Rica a également rejeté l’annonce de la victoire de Maduro au Venezuela, la qualifiant de « frauduleuse ».
L’opposition vénézuélienne a proclamé sa victoire à l’élection présidentielle, affirmant que son candidat, Edmundo Gonzalez Urrutia, a obtenu 70 % des votes, et refuse de reconnaître les résultats annoncés par le Conseil national électoral (CNE) qui déclare le président sortant, Nicolas Maduro, vainqueur.
« Nous avons remporté 70 % des votes, le Venezuela a un nouveau président et c’est Edmundo Gonzalez Urrutia », a déclaré la cheffe de l’opposition, Maria Corina Machado, lors d’une conférence de presse à Caracas.
Le Conseil national électoral (CNE), dominé par des alliés du gouvernement, a annoncé la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat présidentiel. Après avoir comptabilisé 80% des votes et avec une participation de 59%, M. Maduro aurait reçu 5,15 millions de voix, devançant son adversaire, Edmundo Gonzalez Urrutia, qui aurait récolté près de 4,5 millions de votes (44,2%). Par conséquent, le président en exercice serait reconduit pour un troisième mandat. L’annonce a été faite pendant que l’opposition célébrait déjà la victoire de son candidat, Gonzalez Urrutia.
Le président du CNE du Venezuela, Elvis Amoroso, a affirmé que le résultat est « irrévocable ». En même temps, l’opposition conteste la victoire de Maduro et revendique la victoire de son candidat.
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