Le samedi 27 juillet, une attaque de roquettes sur le Golan, gouverné par Israël, a entraîné la mort d’au moins dix personnes et blessé trente-quatre autres. La police et les forces armées israéliennes ont confirmé que plusieurs sites sur le plateau syrien du Golan ont été touchés par des roquettes, y compris la ville de Majdal Shams, qui se trouve aux limites nord d’Israël, sud du Liban et à la frontière de la Jordanie. Les autorités israéliennes ont attribué cette attaque mortelle au Hezbollah, une affirmation que les dirigeants du groupe ont démentie.
Le contre-amiral Daniel Hagari a annoncé qu’Israël se prépare à riposter au Hezbollah. Cette attaque est la plus grave contre des civils israéliens depuis le 7 octobre, a ajouté Hagari lors d’une conférence de presse.
Au nombre des victimes, Eli Bin, le directeur du Magen David Adom (l’équivalent de la Croix-Rouge en Israël), a rapporté que dix personnes ont perdu la vie et 34 autres ont été blessées, dont dix-sept sont dans un état grave, parmi lesquels se trouvent dix enfants. Les personnes décédées étaient âgées de 10 à 20 ans. Selon un responsable local, ces enfants se trouvaient sur un terrain de football au moment de l’attaque.
Pour gérer la situation après l’attaque, des hélicoptères, des ambulances et des unités de soins intensifs mobiles ont été déployés sur place. Un sauveteur a décrit la scène sur le terrain de football comme dévastée, avec des objets en flammes et des blessés gisant sur l’herbe.
Une source de sécurité libanaise a annoncé que quatre membres du Hezbollah, le mouvement islamiste libanais soutenu par l’Iran, ont perdu la vie suite à une attaque israélienne au sud du Liban. Ce lancement de roquette a eu lieu après cette annonce.
Le Hezbollah a confirmé le décès de ces quatre combattants. Depuis le commencement du conflit dans la bande de Gaza, initié par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, des échanges de tirs transfrontaliers avec l’armée israélienne sont presque une routine quotidienne pour le mouvement. Selon le Hezbollah, ses attaques contre Israël ont pour but de soutenir son allié, le Hamas, ainsi que les Palestiniens de la bande de Gaza.