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27 juillet 2024 20 h 06 min

« Hommage à sept victimes d’incendie Nice »

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Plus de 1 500 individus se sont rassemblés pour rendre un ultime hommage aux sept victimes d’un incendie à Nikaïa Palace, Nice, le samedi 27 juillet. Cet incendie, survenu dix jours plus tôt, a été confirmé comme étant un acte criminel lié à une bagarre liée au trafic de drogue, sans aucune relation avec les victimes.

Cet événement, organisé par la municipalité de Nice, a attiré de nombreux membres de la communauté comorienne française, y compris certains qui ont voyagé en bus depuis plusieurs villes françaises, dont Marseille, où réside une importante population originaire de cet archipel de l’océan Indien. Les locaux du quartier populaire des Moulins, où a lieu l’incident, ainsi que de nombreux autres habitants de Nice touchés par cette tragédie, étaient également présents.

Dans la salle sombre, seuls quelques spots éclairaient sept cercueils alignés à quelques pas des portraits de chaque victime, placés devant un large bouquet de fleurs blanches sur un chevalet. Les membres de la famille, touchés par l’émotion, ont témoigné de leur respect pour ces « magnifiques individus » qui formaient une famille « charismatique et affectueuse », demandant une « justice sévère » pour les responsables de cet incendie tragique.

Le 18 juillet, dix membres d’une même famille endormis dans un appartement au septième étage d’un immeuble de l’ouest de la ville, marqué par le trafic de drogue, ont été brusquement réveillés par un incendie violent déclenché intentionnellement à plusieurs niveaux inférieurs du bâtiment. Parmi eux, sept n’ont pas survécu, dont les parents, trois enfants âgés de 5, 7 et 10 ans, un adolescent et une jeune femme. Seuls trois jeunes hommes, dont l’un gravement blessé, se trouvent encore à l’hôpital, ayant miraculeusement échappé aux flammes.

La suspicion du système judiciaire vise trois des cinq suspects de cet acte d’incendie volontaire, qui sont actuellement en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’avoir ciblé un habitant de l’immeuble où résidaient les victimes, dans le but de prendre le contrôle d’un lieu de vente de drogue à proximité. Les deux autres suspects sont toujours recherchés activement. Apparemment, la famille comorienne qui vivait dans l’immeuble semble avoir été victime indirecte dans ce règlement de comptes.