Dans une déclaration, la SNCF a révélé qu’elle a subi plusieurs actes de sabotage coordonnés dans la nuit, affectant ses lignes à grande vitesse (LGV) Nord, Atlantique et Est. Des incendies volontaires ont été allumés pour nuire à ses installations.
À cause de ces actes, il y a eu des perturbations importantes dans la circulation des TGV sur ces trois lignes. La SNCF a confirmé qu’elle a dû détourner certains trains vers les lignes régulières et supprimer un grand nombre de ses services. Cependant, la ligne TGV Sud-Est n’a pas été affectée par ces actes de sabotage.
Ces attaques se sont produites quelques heures seulement avant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette situation complique les plans de nombreux voyageurs qui se dirigeaient vers la capitale, ainsi que de ceux en transit pour les vacances.
Patrice Vergriete, le ministre des transports démissionnaire, n’a pas voulu spécifier sur les potentiels responsables de ces actes de sabotage, rappelant qu’une enquête était en cours. Il a mentionné que ces pourraient être des actes criminels, compte tenu de la simultanéité des incidents.
Malgré le tumulte, Gérald Darmanin a assuré qu’il n’y avait pas de conséquence directe sur l’organisation des Jeux olympiques. Les résultats de l’enquête sont toujours attendus pour comprendre l’étendue et l’origine de ces actes de sabotage.
Le secrétaire à l’Intérieur en fin de mandat, Gérald Darmanin, a informé les médias que ces incidents « générés par l’homme » n’avaient pas d’impact direct sur les Jeux Olympiques ou la cérémonie d’ouverture. Selon lui, les athlètes n’ont pas été perturbés: « Ils continuent soit en train, soit par d’autres moyens que nous avons mis en place. » En référence à la cérémonie, il a rappelé que « plus de 50 000 membres des forces de police et militaires » étaient présents, lors d’une interview sur BFM-TV.
David Lappartient, le président du Comité olympique et sportif national français, a indiqué qu’il n’était pas au courant d’effets des sabotages sur les athlètes. « La plupart des athlètes sont déjà sur place et je ne suis pas au courant d’athlètes bloqués par ces incidents », a-t-il déclaré. Selon lui, l’équipe n’a pas été perturbée.
L’état du trafic à quatre heures de l’après-midi
Des équipes de SNCF Réseau ont effectué des réparations d’urgence, ce qui a permis une reprise graduelle et partielle du service à partir de 13 heures.
– Sur la ligne Atlantique, un train sur trois est en direction de la Bretagne et de la Nouvelle-Aquitaine, avec des retards de trajet allant d’une heure et demie à deux heures.
– Sur l’axe Nord, les TGV sont en retard d’une heure et demie à deux heures, certains trains ont été annulés.
– Sur l’axe Est, des réparations ont conduit à une circulation normale vers Metz et Nancy. Plus loin, vers Strasbourg, les TGV roulent avec une heure de retard et des annulations ont été signalées.
Un dispositif incendiaire a été trouvé début mai sur la ligne TGV Aix-Marseille, une enquête est en cours.
Une investigation est en cours à la suite de la trouvaille d’un dispositif incendiaire sur le trajet TGV entre Aix-en-Provence et Marseille le 8 mai, selon les informations recueillies vendredi par l’Agence France-Presse auprès de sources impliquées dans l’enquête. Cela confirme les détails rapportés par France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur et BFM-TV.
Le procureur d’Aix-en-Provence a lancé cette enquête, qui a été remise à la division anti-terroriste de la police judiciaire, selon ces mêmes sources. Cette découverte coïncide avec l’arrivée de la flamme olympique à Marseille, bien qu’aucun lien n’a été établi officiellement entre les deux événements jusqu’à présent.
Cet incident rappelle les sabotages dont la SNCF a été victimisée jeudi soir dernier.
Un suivi en direct de la circulation des trains en France métropolitaine est disponible sur ce site.
Un nouveau programme de transport sera annoncé vers 17h30.
La SNCF fera une annonce vers 17h30 concernant la mise en place d’un nouveau plan de transport, d’après le ministère des transports.
Les actes de sabotage ont eu un impact sur les trains transportant des athlètes pour les Jeux Olympiques. L’agence de presse Associated Press rapporte que deux trains transportant des athlètes pour les Jeux Olympiques de Paris ont été arrêtés. Ces informations ont été relayées, entre autres, par Sky News, la chaîne britannique.
Franck Dubourdieu, le directeur de la ligne TGV Atlantique, a déclaré en début d’après-midi que sur les quatre trains prévus pour transporter des athlètes vendredi, deux ont pu partir, un a été annulé, et le dernier est actuellement en préparation pour pouvoir transporter les sportifs.
L’itinéraire précis qu’il devait emprunter n’a pas été explicité. Cependant, il a assuré, « Je n’ai aucune inquiétude particulière quant à notre présence et notre capacité à accueillir les athlètes ».
De plus en plus de voyageurs choisissent le bus comme moyen de transport pour arriver à destination. FlixBus a enregistré une augmentation de 25 % de visites sur son site web en France depuis ce matin. Les réservations ont grimpé entre 15 à 20% sur les itinéraires les plus touchés (en direction de la Bretagne et de Bordeaux). « Nos bus sont pour la plupart pleins à plus de 85%, seulement quelques places sont disponibles, tandis que d’autres sont complètement réservées », a fait savoir la direction. L’entreprise s’emploie à augmenter le nombre de bus circulant sur les liaisons les plus sollicitées « dans les prochains jours si nécessaire ».
Le retour du trafic TGV sur l’axe atlantique a été marqué par la suppression de deux-tiers des trains. Le trafic ferroviaire a redémarré vendredi sur la ligne à grande vitesse Atlantique, qui faisait partie des lignes TGV visées par un sabotage, mais deux-tiers des trains ne sont pas en circulation, a confirmé Franck Dubourdieu, le directeur de l’axe TGV Atlantique.
« Nous sommes face à une situation légèrement plus délicate sur l’axe Atlantique, avec seulement un tiers des trains en service. Une cinquantaine de trains ont déjà été supprimés et nous sommes en train de redémarrer avec des circulations sur la ligne à grande vitesse et des déviations sur des lignes classiques », a-t-il expliqué.
Les train en direction de la Bretagne et les Pays de la Loire ont été redirigés vers des « lignes classiques », ce qui rajoute « un temps de transport d’environ 2 heures », tandis que les trains en direction du sud-ouest sont autorisés à circuler sur la ligne à grande vitesse.
Selon M. Dubourdieu, l’axe nord subit également des perturbations, avec des retards atteignant environ une heure et plusieurs annulations de trains. Pour l’axe est, le retard est de 90 minutes, mais tous les trains sont en circulation. En ce qui concerne les « quatre trains JO » prévus pour transporter les athlètes vendredi, deux ont réussi à circuler, un a été annulé et le dernier est « en préparation pour transporter les athlètes », sans pour autant préciser l’axe qu’il allait emprunter.
M. Dubourdieu assure : « Je n’ai pas de préoccupations particulières concernant notre capacité à accueillir les athlètes ».
Bonjour Indra,
Vous pouvez trouver des informations sur les trains Lyria en provenance et à destination de la Suisse sur le site TGV-Lyria.
Pour résumer, les lignes sur lesquelles les TGV Lyria circulent ne sont pas affectées par les actes de désordre. La circulation des trains est normale. Toutefois, le train 9277 de Paris à Lausanne est annulé, tout comme les trains 9781 et 9789 de Paris à Genève-Lausanne et le train 9223 de Paris à Bâle-Zurich.
A la gare Montparnasse, des scènes d’émotion et d’agitation se sont produites juste avant le départ du train pour Bordeaux. C’est à 13h50, que l’annonce du départ du train Ouigo pour Bordeaux, initialement prévu à 9h11, retentit dans les haut-parleurs. Immédiatement, une foule de voyageurs se précipite, parfois en courant, vers le quai. Devant le train, une vingtaine de membres du personnel Ouigo, SNCF Voyageurs et de la sécurité ferroviaire les attend, se soutenant du regard. Face à eux, une centaine de passagers épuisés par l’attente se bousculent pour monter à bord.
La majorité des voyageurs pénètrent aisément grâce à leur ticket Ouigo, cependant quelques-uns qui n’en disposent pas essaient de se faufiler. Ils tentent d’adoucir l’attitude des agents en invoquant diverses excuses, telles que « je dois récupérer ma fille », « je suis un docteur attendu aux urgences demain », « je suis en retard pour mon travail ». Après quelques minutes, un homme parvient à s’imposer et rudoie son passage, sa femme et son fils en écharpe, tous deux en larmes, le suivent. « Nous avons pris onze heures de vol pour arriver ici, nous sommes à bout », dit-il en s’irritant. La mère, en larmes, reproche aux agents leur dureté. Finalement, ils sont autorisés à passer.
Lorsque tous les passagers d’Ouigo ont franchi les portes d’entrée, celles-ci sont ouvertes à tous car le train n’est pas plein. Une ruée s’ensuit, que les agents essaient difficilement de gérer. « Soyez prudent, il y a des enfants », hurle l’un d’eux ; « ils sont vraiment comme des bêtes », murmure une autre, surprise. En fin de compte, tout le monde a été autorisé à entrer, même ceux sans billets.
Où peut-on trouver la liste des trains annulés dans la région atlantique?
Salut Tof,
Le site de la SNCF Voyageurs informe que « le trafic des trains entre Paris Montparnasse et l’Aquitaine, la Bretagne et les Pays de la Loire a lentement repris depuis 13h30. Des modifications d’itinéraires et des annulations de trains qui provoquent des retards sont prévues. Le trafic sera fortement perturbé jusqu’à la fin de la journée. Nous vous conseillons de différer votre voyage si possible et de vérifier l’état de votre train via vos applications de mobilité ».
Ce matin, le directeur général de la SNCF a fait une annonce : « Nous vous tiendrons progressivement informés par SMS et email concernant le fonctionnement de votre train dans les prochaines heures ». Dès 7h30, j’ai commencé à essayer d’attraper un TGV pour assister à la cérémonie d’ouverture. Coincé à Bordeaux pendant 4 heures, j’ai finalement rejoint un Ouigo qui tentait de faire le trajet jusqu’à Paris. Comme beaucoup de passagers, j’espère arriver à temps pour la cérémonie. Rien n’est certain. Nous sommes actuellement bloqués à Poitiers pendant qu’un train vide inspecte les voies pour voir si la circulation est sûre… Bonne chance et courage !
Après plusieurs actes de sabotage sur le réseau TGV, qui ont grandement perturbé le service, les fédérations syndicales de cheminots ont exprimé leur indignation contre ce « coup contre le service public SNCF ». Dans une déclaration commune, les fédérations syndicales CGT Cheminots, UNSA-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT Cheminots ont condamné ce geste et ont montré leur soutien aux cheminots qui travaillent à rétablir rapidement le service ainsi qu’à ceux qui s’efforcent d’informer et d’aider les passagers impactés, dans les gares et dans les trains.
L’ambiance à Montparnasse est un mélange d’attente, d’espoir et de débrouillardise.
Chiara et Alexi, âgés de 28 ans, sont assis à la base d’un des escaliers mécaniques de la gare Montparnasse, entourés de leurs cinq valises. Ils sont là depuis 6h40, dans l’attente de leur train pour Hendaye qui est, jusqu’à présent, annulé. Ils devaient assister au festival Musicalarue ce soir, mais ils ont perdu espoir d’y arriver à temps car ils ont perdu leurs billets de concert de 108 euros. Alexi vérifie les prix des bus de nuit à destination de San Sebastian sur son téléphone, qui s’élèvent à 122 euros pour les deux. Ils sont prêts à trouver une solution pour le reste de leur voyage.
Dirk et Maria, avec leurs trois enfants et leur chienne, ont trouvé un petit espace pour eux dans le hall, encerclé par leurs bagages. Ils ont même de l’eau pour leur chien. La famille allemande qui a quitté Francfort ce matin était censée passer trois semaines à Dax, dans le sud de la France. Malheureusement, ils n’ont pas d’autres options pour se rendre à Dax que le train car les chiens ne sont pas autorisés dans les bus de nuit français, comme l’a souligné Maria.
Lise est dans une situation délicate : son TGV de 12h57 a été annulé. Tous ses amis sont déjà arrivés à Saint-Brieuc, tandis qu’elle est stucke à Montparnasse. Après avoir regardé l’application FlixBus sur son smartphone, elle essaye rapidement de monter dans l’un des deux TGV affichés pour Brest et Quimper mais elle est refoulée par le personnel. Elle est contrainte de retourner à sa place pour finaliser le paiement de son ticket de bus de nuit.
Enfin, le préfet de Saône-et-Loire a augmenté la surveillance de la LGV qui traverse son département.
Dans une déclaration, le préfet de Saône-et-Loire, Yves Séguy, a informé qu’il a mis en place plusieurs mesures pour surveiller les 101 kilomètres de la ligne à grande vitesse sud-est qui traverse son département. Il a expliqué que des patrouilles de police et de gendarmerie sont mises en place pour accroître la sécurité des lieux à haut risque et que la surveillance aérienne est assurée par l’hélicoptère de la gendarmerie et les drones du service départemental d’incendie et de secours.
Un voyageur dans un TGV exprime sa gratitude aux travailleurs ferroviaires pour avoir géré cette situation de crise, malgré un léger retard.
Amélie Oudéa-Castéra travaille toujours à évaluer « les impacts » de la situation sur les délégations et les athlètes ce week-end. Elle a exprimé lors d’une conférence de presse que cette situation n’est pas une nouveauté et ne sera pas la dernière de ce genre.
Elle a également assuré que l’intentionnalité précise de la situation reste à être déterminée, soulignant que toutes les circonstances ne sont pas fortuites. Elle a insisté sur le fait que tous les scénarios ont été envisagés, et que personne ne sera pris au dépourvu.
Thomas Bach, président du CIO, a exprimé sa pleine confiance dans les autorités françaises en réponse à cette situation.
Le chef du Comité International Olympique, Thomas Bach, a exprimé sa pleine confiance en la sécurité de l’événement olympique de 2024, en assurant qu’il n’avait « aucun doute » à ce sujet. Ces propos étaient une réponse à une interrogation de la presse suite à l’attaque récente de la SNCF, lors de sa présence à la cérémonie du relais de la flamme à Saint-Denis. Il a précisé que les autorités françaises, soutenues par 180 services de renseignements mondiaux, ont mis en place toutes les mesures sécuritaires nécessaires.
Par ailleurs, Patrice Vergriete, le ministre démissionnaire des transports, lors de son apparition dans le journal de 13 heures de TF1, a déclaré que le service ferroviaire commençait à se rétablir et qu’un tiers des trains devrait être en service cet après-midi. Il a évité de spéculer sur l’identité potentielle des saboteurs de la SNCF, en notant simplement que l’enquête était en cours et que c’était probablement un acte criminel. Tout en soulignant que les autorités se préparaient à d’éventuelles nouvelles attaques, il a mentionné qu’aucune alerte spécifique n’avait été émise avant ces actes de vandalisme.
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