Le ministère de la santé a confirmé le décès de 21 individus à Béni Mellal, une cité marocaine centrale, suite à une récente canicule qui a touché le pays, luttant contre sa sixième sécheresse en continue, le jeudi 25 juillet. La Direction Générale de la Météorologie (DGM) avait précédemment prévu une canicule intense de lundi à mercredi dans plusieurs régions, avec des températures pouvant grimper à 48°C, en particulier à Béni Mellal.
La déclaration de la Direction Régionale de Santé soulignait que la plupart des victimes étaient des personnes âgées et des individus atteints de maladies chroniques, dont l’état de santé avait empiré à cause de la hausse de température, conduisant à leur décès.
La DGM a signalé que le Maroc avait connu cet hiver des températures record avec un mois de janvier étant le plus chaud depuis 1940 (atteignant environ 37°C dans certains endroits).
Cette augmentation de la température porte un risque pour l’industrie agricole, cruciale à l’économie locale, ainsi que les réserves d’eau dans les barrages. L’évaporation d’eau s’élève à « un million et demi de mètres cubes par jour », selon les déclarations de Nizar Baraka, le ministre de l’eau, à la fin du mois de juin.
L’enregistrement de la température la plus haute a eu lieu en août 2023 à Agadir (Sud), atteignant 50.4°C. Comme l’indiquent les changements climatiques, les phénomènes météorologiques exceptionnels, tels que les vagues de chaleur et les inondations, deviennent de plus en plus longs, intenses et habituels.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.