Avant même le commencement de la cérémonie inaugurate des Jeux olympiques de Paris, qui est prévu pour le vendredi 26 juillet dans la soirée, le conflit de Gaza a déjà commencé à s’immiscer dans la compétition. Emmanuel Macron a déclaré sur France 2 et Radio France le mardi 23 juillet que les sportifs israéliens sont les bienvenus et ils doivent être en mesure de participer sous leurs propres couleurs.
Le Président Macron cherchait à contrecarrer les demandes émises de France, de Palestine et même d’Iran, qui s’opposent à la participation de ces athlètes aux jeux, à cause du bain de sang qui se déroule actuellement à Gaza. Plus de 39 000 Palestiniens ont perdu la vie dans l’attaque israélienne contre l’enclave, lancée en octobre 2023, suite à l’agression du Hamas dans le sud d’Israël, qui a causé 1 200 morts. Emmanuel Macron a déclaré avec une fermeté convaincue que c’est le Comité International Olympique (CIO) qui prendra la décision, soulignant que nous ne devons pas politiser les Jeux. Il a fermement condamné tous ceux qui posent une menace à ces athlètes.
En répondant à ces propos récents de certains députés de la France Insoumise, le Président a rejeté leur assertion. Pour Thomas Portes, député de la Seine-Saint-Denis, qui avait déclaré lors d’un rassemblement propalestinien le samedi à Paris que les athlètes israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques de Paris, le Président Macron a maintenu que les sportifs israéliens sont bel et bien les bienvenus aux Jeux.
L’appel à l’éviction des sportifs israéliens est également soutenu par le Comité Olympique Palestinien (COP). Ils soutiennent que des actions menées par Israël, telles que les bombardements à Gaza qui ont entraîné des victimes civiles, violent la trêve olympique établie par le Comité International Olympique (CIO). Le COP a donc déposé une demande au président du CIO, Thomas Bach, ainsi qu’à l’équivalent de Bach à la FIFA, Gianni Infantino, le lundi 22 juillet. Ils ont souligné que près de 400 athlètes gazaouis ont trouvé la mort au cours des neuf mois de conflit.
Le COP a souligné le précédent établi où le CIO et la FIFA étaient intervenus avec autorité en réponse à des violations de la trêve olympique. Pour prouver leur point, ils ont cité le cas des équipes russes qui ont été suspendues par le CIO à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Seul un petit nombre d’athlètes russes et biélorusses ont été autorisés à concourir sous une bannière neutre alors que la situation en Ukraine reste volatile, même trente mois après l’intervention initiée par Vladimir Poutine. Le COP, qui a huit de ses athlètes représentant en compétition à Paris, demande donc la même sanction pour Israël en le suspendant des Jeux Olympiques.
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