Le lendemain de l’annonce surprise du retrait de Joe Biden de la course à la présidentielle le 21 juillet, en faveur de sa vice-présidente, la seconde a rapidement fait face aux critiques de J. D. Vance. En tant que partenaire de son rival républicain, Donald Trump, Vance n’a pas hésité à attaquer lors de ses deux premiers discours de campagne en Ohio et en Virginie, suite à cette révélation choc.
Dans ces déclarations, Vance ne s’est pas limité à décrire l’ex-sénatrice de Californie comme étant « un million de fois pire » que le président sortant. Il a affirmé que celui-ci a exprimé toutes ses défaillances et a menti à propos de sa compétence mentale pour assumer le rôle de président. Vance a également établi une double accusation d’illégitimité.
Il a d’abord décrit l’abandon de Joe Biden comme un stratagème politique. En faisant référence à des personnalités influentes telles que George Soros et Barack Obama, il a évoqué l’idée que le candidat démocrate a été choisi par un groupe restreint d’élites démocrates qui se sont rencontrées en secret pour écarter Biden. Selon lui, cela ne se fait pas ainsi et menace la démocratie. S’adressant aux électeurs démocrates, il a soutenu que leurs dirigeants ne se souciaient pas de leur vote.
Les démocrates affirment que Donald Trump, surtout en raison de son obstination à ne pas reconnaître sa défaite en 2020, constitue un danger pour les institutions américaines. De plus, des doutes ont été soulevés concernant le parcours de Kamala Harris. Avant même que Joe Biden se retire, J. D. Vance avait demandé : « En dehors de recevoir un salaire, qu’aviez-vous fait ? J’ai servi dans le Corps des Marines des Etats-Unis et j’ai créé une société. »
La nationalité américaine de Kamala Harris a été contestée
Le sénateur de l’Ohio a également mis en cause le patriotisme de la démocrate, ce lundi 22 juillet. « Bien que tout ne soit pas en ordre et ne le sera probablement jamais, si vous aspirez à diriger ce pays, vous devez vouer une gratitude envers lui. Or, je perçois rarement cette reconnaissance quand j’écoute Kamala Harris », a-t-il déclaré.
Ces paroles rappellent l’accusation lancée par Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2020, lorsqu’elle avait été nommée vice-présidente. « J’ai découvert aujourd’hui qu’elle n’est pas qualifiée pour la fonction. D’ailleurs, l’avocat qui a rédigé cet article est très compétent et talentueux. » C’est ce qu’il avait déclaré lors d’une conférence de presse.
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