Suite à l’incendie qui a eu lieu à Nice entre le 17 et 18 juillet et qui a coûté la vie à sept individus, dont quatre mineurs, deux suspects ont été arrêtés. Le drame a touché une famille vivant au septième étage d’un immeuble situé dans le quartier des Moulins, où les parents, quatre de leurs enfants et un autre membre familial ont soit été piégés par le feu dans leur appartement, soit se sont jetés par la fenêtre – un jeune homme de 23 ans qui a également sauté est à l’hôpital.
Lors d’une conférence de presse le 22 juillet, le procureur de Nice, Damien Martinelli, a indiqué que les forces de l’ordre sont toujours à la recherche de trois autres suspects, dont un mineur. Les caméras de surveillance montrent clairement cinq individus – trois sont entrés dans l’immeuble, habillés simplement d’un short et d’un t-shirt, tandis que les deux autres sont restés dans une voiture.
Les trois individus pénétrés dans l’immeuble sont responsables d’incendies déclenchés aux trois premiers étages, en utilisant un accélérateur de feu, avant de s’échapper. Selon le procureur, le sinistre pourrait être lié à un trafic de drogues. Cependant, il est certain que les occupants de l’étage le plus élevé n’étaient pas impliqués dans ce conflit.
Une des deux personnes soupçonnées, âgée de 25 ans, était au volant de la voiture. Il s’est rendu à la consultation d’un avocat quelques heures après l’incident, le jeudi matin, qui a ensuite alerté les enquêteurs. Il a fait part de sa découverte des sept décès survenus pendant la nuit et a voulu se rendre à la police. Le suspect, résidant localement et ayant une profession, a précisé qu’il avait été « forcé » de transporter plusieurs personnes dans le quartier de Moulins avec une Clio 5, louée à un ami.
Les « commanditaires de Nice »
Le suspect était également connu de la police pour des délits mineurs, tout comme les autres personnes recherchées. Au cours de quatre interrogatoires, il a insisté sur le fait qu’il ne savait pas pourquoi il se rendait à Moulins. Cependant, le procureur a souligné que « divers éléments permettaient de penser à une implication plus importante que celle admise ».
Le second homme soupçonné, âgé de 21 ans, qui présentait des brûlures sur les jambes, a été arrêté par la brigade de recherche et d’intervention à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), le dimanche 21 juillet. Le bureau du procureur a indiqué que cet homme a choisi de rester silencieux en raison de son état. Il a admis être impliqué dans les faits, mais n’a pas souhaité donner plus de détails, selon le bureau du procureur. Il a été déplacé à Nice pour l’enquête.
La suite de cet article est réservée aux abonnés et il reste 29.98% à lire.