Pour la première fois, des ballons remplis de détritus venus de Corée du Nord ont atterri à l’intérieur du palais présidentiel sud-coréen, a déclaré le service de sécurité mercredi 24 juillet. L’endroit où siège la présidence, en plein cœur de Séoul, est très sécurisé et entouré par une pléthore de soldats ainsi qu’une zone d’exclusion aérienne. Aucun des « ballons-poubelles » que Pyongyang a lancés depuis mai dans le cadre d’un conflit propagandiste entre les deux nations, n’était parvenu jusque-là.
L’équipe spécialisée dans les interventions en matière de guerre chimique, biologique et radiologique a pu récupérer en toute sécurité ces ballons-poubelles, a confirmé à l’Agence France-Presse le service de sécurité présidentiel. Une enquête a conclu qu’il n’y avait aucun risque de contamination ou de danger.
La propagation de ces ballons par le Nord est un acte de represailles contre les approches propagandistes sud-coréennes. C’est le dixième lâcher de l’année. En réaction, la Corée du Sud a intensifié la diffusion de messages par haut-parleurs le long de la frontière depuis dimanche. De plus, Séoul a mis en pause un accord militaire visant à diminuer les tensions et a repris ses exercices de tir à balles réelles près des îles frontières et de la zone démilitarisée qui sépare les deux pays.
Techniquement, la guerre persiste entre les deux Corées, étant donné qu’aucun accord de paix n’a été instauré suite à leur lutte qui s’est déroulée de 1950 à 1953.
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