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23 juillet 2024 7 h 08 min

« Affaire Jegou-Auradou: Quinze lésions constatées »

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Le lundi 22 juillet, un représentant de la justice argentine a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que quinze « dommages » ont été observés sur le corps de la victime dans l’affaire de viol grave impliquant les rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou, qui ont été accusés en Argentine. « Il y a quinze marques, que nous qualifions de lésions. Il n’est pas encore établi si elles sont le résultat de coups ou de pressions [appliqués sur la peau] », a déclaré à l’AFP, Martin Ahumada, représentant de la justice de la province de Mendoza.

Ce constat provient d’un rapport médico-légal suite à un examen effectué le dimanche 7 juillet, le jour où la victime a porté plainte, accusant les deux joueurs français de viol grave, a confirmé à l’AFP, son avocate, Natacha Romano.

« [La victime présentait] des marques sur le dos, des morsures, des écorchures, des coups sur les seins, les jambes et les côtes », a déclaré Mᵉ Romano lors d’un précédent échange avec l’AFP. Mᵉ Antoine Vey, l’un des avocats des joueurs, a réfuté ces allégations lors d’une interview sur la chaîne RMC, les qualifiant de « fausses nouvelles absolues », décrivant les informations comme « extrapolées, décontextualisées ».

En juillet, deux joueurs de rugby âgés de 21 ans ont été accusés d’avoir agressé sexuellement une femme de 39 ans dans une chambre de l’Hôtel Diplomatic à Mendoza, qui se situe mille kilomètres à l’ouest de Buenos Aires, la capitale argentine. Ils avaient juste participé à un test-match contre l’équipe argentine et c’était leur première sélection dans l’équipe française. Bien qu’ils admettent avoir eu une liaison sexuelle avec la victime, ils affirment que c’était consensuel et que aucune violence n’a été usée.

Ils ont été arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires où la délégation française était retournée, puis transférés à Mendoza le 11 du même mois. Le lendemain, ils ont été inculpés pour viol en réunion, ce qui est un crime aggravé, et ils ont été placés en résidence surveillée le 17 juillet, après avoir quitté le centre de détention.