Selon un communiqué de la police, plus d’un demi-millier de personnes, y compris certains dirigeants de l’opposition, ont été arrêtées à Dacca, la capitale du Bangladesh. Ces arrestations ont fait suite à des violences qui ont éclaté lors des récentes manifestations contre le système des quotas pour l’embauche dans l’administration publique. La police a fait cette annonce le lundi 22 juillet.
Faruk Hossain, le porte-parole de la police de Dacca, a révélé à l’Agence France-Presse (AFP) que 532 personnes ont été appréhendées à cause de ces actes de violence. Il a également confirmé qu’au nombre des personnes arrêtées se trouvaient des dirigeants du Parti nationaliste du Bangladesh, un parti d’opposition.
Les manifestants demandaient la suppression du système de quotas, qui avait été remis en place en juin. Ce système prévoyait une réservation de 30 % des postes pour les enfants des vétérans de la guerre d’indépendance du Bangladesh contre le Pakistan. Ce groupe est généralement considéré comme étant proche du pouvoir actuel. La mise en oeuvre de cette mesure a déclenché de violents affrontements dans tout le pays, faisant 155 morts, selon un bilan établi par l’AFP le dimanche précédent.
Cependant, sans supprimer le système, la justice du Bangladesh a décidé de le réviser à la baisse le dimanche 21 juillet. Le procureur général a indiqué que 5 % des emplois publics seraient réservés aux enfants des anciens combattants de la guerre d’indépendance et 2 % aux autres groupes.
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